Dépréciation du FC : le panier de la ménagère en forte diminution

Avec  la dépréciation continue du Franc congolais (FC) par rapport au dollar américain, on assiste, ahuri, sur le marché congolais à une valse des prix, affichés, sur tous les biens et services.

Face à cette surchauffe, le secteur qui est le plus concerné est celui de l’alimentation, en d’autres termes, celui du vécu quotidien.

Tant il est vrai que l’alimentation demeure un besoin prioritaire et indispensable pour tout être humain.

Or par ce temps de basse conjoncture, les ménagères ne savent plus où donner de la tête, face à cette dure épreuve. Les pauvres ont, pourtant, malgré elles, l’obligation de remplir leur devoir conjugal, qui est celui de nourrir leurs foyers respectifs. Et, pire encore, en ne disposant par devers elles que d’une bourse ne correspondant pas aux réalités du marché.

A ce train de vie là, il n’est plus permis de manger à sa faim. Et, le temps n’est plus loin où certains foyers, se verront dans l’obligation d’instaurer le  "délestage". Une pratique qui consiste à manger par semaine à tour de rôle.

Ce qui laisse entrevoir que le gouvernement Bruno Tshibala a fort à faire, dans le cadre de l’amélioration du vécu quotidien des populations. Mission, certes difficile, au regard de l’état actuel des choses, mais pas impossible.

Il est question de savoir bien s’y prendre en mettant, par exemple, des mécanismes qui puissent faire que le marché soit inondé par des produits de première nécessité, tels que la farine de manioc, de maïs, de froment, des poissons, des viandes, de l’huile d’arachide et de palme, etc.

Mais, le tout devra se jouer avec les importateurs de certains de ces produits, à qui, pour le besoin de la cause, il faudra accorder certaines faveurs, notamment une réduction tarifaire, dans le circuit d’importation, à condition, bien sûr, de mettre en place des mécanismes de surveillance, pour un meilleur aboutissement de ces faveurs attribuées à ces importateurs.

Et, c’est ici l’occasion pour nous de revenir sur notre déficit en ce qui concerne la politique d’autosuffisance alimentaire.

On ne connaitrait, sûrement pas avec la même ampleur, cette surchauffe si seulement, le pays avait appliqué, une politique d’autosuffisance alimentaire, depuis tout ce temps le pays disposerait de ses propres sociétés de pêche, d’élevage, et tout le reste.

Mais, évoquer cette problématique, dans le contexte actuel serait utopique, sinon que la situation que nous traversons actuellement devrait interpeller nos gouvernants.

Entre-temps, la dépréciation du FC poursuit son bonhomme de chemin. A l’heure qu’il est le FC a atteint la barre de 1500 FC  pour 1 dollar. Et, la valse des prix se poursuit sur le marché, au  grand dam des consommateurs Congolais.