Politique
En des termes clairs, Théodore Mugalu, dans un texte flottant depuis le 16 août 2014 sur le site de Jeune Afrique, revient sur la trajectoire de Mzee Kabila, dès son adolescence, à 19 ans, sur son combat de libération dont il arracha la victoire, en mai 1997, après 35 ans de dure épreuve et, enfin, sur son accession aux commandes de l’Etat Congolais, pendant 3 ans et 8 mois. Sur toute la ligne, il rappelle que la paternité s’établit sur base d’un jugement rendu par un Tribunal compétent de sorte que nul ne peut s’en prévaloir autrement. Et après tout, Mugalu, très attaché à la Bible, invoque la condamnation du Père Célestin, en insistant sur quelques versets, pour qualifier davantage les faits. A cela, il avance les articles 222, 614 et 630 du Code de Famille, pour délimiter le champ de sa pensée et donner la base juridique sur des questions successorales.
En un mot comme en mille, il y a lieu de noter que c’est une affaire montée de toutes pièces, comme autrefois lors de la tenue du Dialogue entre Congolais à Sun City, en Afrique du Sud. Dernièrement encore, alors qu’on en était au sommet Etats-Unis-Afrique, début août 2014, à Washington, l’épée de Damoclès a été, une fois de plus, remuée sur la tête de la famille Kabila dont un certain Etienne Kabila, sans attaches particulières, ni preuves tangibles, se réclamerait, désespérément, du nombre.
Le moins qu’on dise est qu’à ce stade, il aurait voulu crier à la victime alors qu’il comparaît devant les juges sud-africains, dans un procès l’impliquant avec dix-neuf autres congolais, pour tentative de déstabilisation des Institutions actuelles en Rd. Congo. Le dessein d’une telle démarche aurait été sans nul doute d’abuser de l’étiquette Kabila, pour justifier une campagne de sape contre l’image de la Rd. Congo. Ainsi, croit-il se donner des arguments, pour tenter de se soustraire aux poursuites engagées contre lui et les autres co-accusés par la police sud-africaine. Lisez, ci-après, ce qu’en pense Théodore Mugalu.
Généalogie Kabila : Mugalu à Jeune Afrique*
Nous avons lu, sur votre site Jeune afrique.com, l’article "RDC – Généalogie : dans la famille Kabila, je demande… les enfants du Mzee", paru le 1/8/2014 et signé de votre collaborateur Trésor KIBANGULA, qui reconnaît lui-même son incapacité à discerner le vrai du faux dans son propre texte.
Aussi, nous sentons-nous le devoir de faire le point sur les nombreuses erreurs diffamatoires relevées dans cet article.
Primo : La confusion entretenue entre ce diagramme familial et l’expression "arbre généalogique" utilisée relève d’une contrefaçon puérile. Il n’y apparaît qu’une falsification d’arbre généalogique, selon les principes élémentaires du cours de sociologie dispensé au seuil des études secondaires en République démocratique du Congo.
Secundo : L’auteur de l’article nous parle des avis "lâchés" par un "employé de la Maison Civile, en charge des biens privés du Chef de l’Etat congolais (…)"
· Cette fonction n’existe pas à la Maison Civile du chef de l’Etat créée par décret présidentiel n°005/2003 du 31 janvier 2003.
· Ce poste n’existe pas non plus dans l’organigramme actuel de la Maison Civile du Chef de l’État.
· Quel est donc cet employé occupant un poste inexistant dans l’organigramme de la Maison Civile du Chef de l’Etat congolais ?
Tertio : Concernant la recherche en paternité, les témoignages sont stériles lorsqu’ils ne reflètent pas la loi, et céleste et terrestre, en vigueur :
· La Bible dit en Esaïe 8 : 20 "À la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple."
· La loi 87-010 du 01.08.1987 tel que modifiée et complétée à ce jour, portant sur le nouveau code de la famille congolais, en son article 630, révèle que la recherche en paternité est exercée uniquement devant le Tribunal compétent, qui décide si l’enfant a pour père celui que cet enfant réclame. C’est-à-dire que la paternité est établie sur base d’un JUGEMENT RENDU PAR UN TRIBUNAL COMPÉTENT et non pas par les individus, les médias, les partis politiques et où sait-on encore !
· Et à ce que nous sachions le président Joseph Kabila, n’est ni ascendant ni chef de la lignée familiale de Mzee Laurent Désiré Kabila, pour recevoir les plaintes d’un quidam.
· L’article 614 du même code de la famille renchérit en ces termes : "Tout enfant né hors mariage doit faire l’objet d’une affiliation dans les 12 mois qui suivent sa naissance (…)" Et non après plusieurs décennies.
· En son article 222 relatif à la tutelle : "Tout mineur non émancipé n’ayant ni père ou mère pouvant exercer sur lui l’autorité parentale est pourvu d’un tuteur qui le représente." Et pourtant, aucun tuteur ne s’est jamais manifesté ni auprès du tribunal coutumier d’Ankoro, ni auprès de Mzee Laurent Désiré Kabila durant ses 35 ans de maquis, ni pendant les 3 ans et 8 mois de ses fonctions présidentielles à Kinshasa, ni auprès d’aucune autre instance compétente.
· Nul ne peut se prévaloir spontanément de la qualité de tuteur ou liquidateur, en dehors d’un jugement régulièrement rendu par un Tribunal compétent.
Quarto : De quel héritage légué par Mzee Laurent Désiré Kabila veut-on parler ? Héritage matériel ou monarchique ? Pour quel héritier, de quel testateur et pour quel testament ?
· Dès son adolescence (19 ans), Mzee Laurent Désiré Kabila a consacré sa vie à faire triompher la vision patriotique et démocratique des pères de l’indépendance, au travers de 35 ans de sacrifice et de persévérance dans le maquis, avant d’arracher la victoire sur la dictature le 17 mai 1997.
· Pendant ses 3 ans et 8 mois de pouvoir d’Etat, Mzee Laurent Désiré Kabila, offrant tout à son peuple, s’est sublimé jusqu’au sacrifice suprême.
· La République démocratique du Congo n’est pas une monarchie ; c’est une République et une Démocratie.
Quinto : Le fondement de cet article est un soi-disant "Arbre généalogique", en réalité un montage artificiel et fantaisiste. Et partant d’un faux arbre généalogique, le raisonnement ne peut être que faux.
Au demeurant, l’attitude de contrefacteur médiatique est aussi condamnée par notre Père Céleste que nous citons en :
· Actes 23 : 5, qui dit : "(…) Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple".
· Exode 22 : 28, qui dit : "Tu ne maudiras point Dieu, et tu ne maudiras point le prince de ton peuple"
· Proverbes 17 :15,qui dit : "Celui qui absout le coupable et celui qui condamne le juste sont tous deux en abomination à l’Éternel"
Le Chef de la Maison Civile du Chef de l’Etat
Mugalu Théodore
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