Monde
Au Sri Lanka, les équipes d'urgence continuent de découvrir des corps ensevelis par les coulées de boue et les inondations, qui ont fait au moins 169 morts, 88 blessés et 102 disparus, selon le plus récent bilan.
Les pluies diluviennes qui tombent depuis vendredi sur le sud et l’ouest de l’île de l’océan Indien ont provoqué les pires glissements de terrain et inondations en 14 ans.
Près d’un demi-million de Sri-Lankais sont touchés par les intempéries et environ 100 000 personnes sont hébergées dans des refuges.
Dimanche, les secouristes ont profité d’une accalmie pour venir en aide à la population.
Les sinistrés avaient toutefois du mal à atteindre les camions d’évacuation en raison des eaux qui leur arrivaient à la hauteur des genoux.
"Nous avons l'expertise pour faire face à ce type de situation." Le ministre sri-lankais de la Santé Rajitha Senaratne.
L’armée sri-lankaise a déployé en renfort 2000 militaires, en plus de fournir des hélicoptères, des bateaux et des véhicules amphibies afin d’être en mesure de porter assistance à un plus grand nombre de victimes.
Des équipes médicales ont également été envoyées dans les régions les plus touchées pour tenter d’éviter l’apparition de maladies comme le choléra.
Davantage de pluie à venir
La situation ne risque pas de s’améliorer au cours des 36 prochaines heures puisque des précipitations de plus de 100 millimètres sont prévues au centre du pays, selon le département de météorologie local.
À Agalawatte, à 74 kilomètres de la capitale Colombo, la population désespère. Dans cette ville du district côtier de Kalutara, 47 personnes sont décédées et 62 ont disparu.
L’accès à notre village est coupé. Un glissement de terrain s’est produit et plusieurs maisons sont enterrées. Personne ne pourra se rendre à cet endroit.
La situation est la même dans le village touristique de Neluwa.
« Le village est complètement isolé, personne ne peut y accéder. Nous n’avons pas de fourniture depuis deux jours. Le niveau d’eau dépasse les bâtiments à trois étages », a affirmé à Reuters C.M. Chandrapla, 54 ans, lors d’un entretien téléphonique.
Les coulées de boue et les inondations sont devenues fréquentes au Sri Lanka pendant la mousson en raison d’une forte déforestation, qui laisse le sol incapable de contenir l’eau.
Aide internationale
Le pays demande l’aide de la communauté internationale.
L’Inde a déjà dépêché un navire militaire comptant entre autres une équipe médicale et le Pakistan discute avec Colombo sur la meilleure manière d’intervenir.
De leur côté, les Nations unies enverront des conteneurs d’eau ainsi que des tablettes de purification de l’eau, tandis que l’Organisation mondiale de la santé doit fournir des médicaments dans les zones sinistrées.
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