Rassemblement : Joseph Olenghankoy mobilise pour l’enrôlement !

« On ne peut pas parler des élections sans parler de l’enrôlement. Voilà pourquoi, nous du Rassemblement lançons un appel à tout notre peuple pour un enrôlement massif. En allant s’enrôler le premier, le Chef de l’Etat a montré que plus rien ne va bloquer la tenue des élections, c’est un acte patriotique ». Tels sont les mots de Joseph Olenghankoy, président du Conseil des sages du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement au cours d’une grande réunion de cette plateforme qu’il a animée hier, dimanche 28 mai, au siège des Fonus dans la commune de Kasa-vubu, à Kinshasa. A la lumière de cette rencontre, il faut dire que le Rassemblement que dirige Joseph Olenghankoy se prépare en conséquence pour les élections. Devant la presse, le Président du Conseil des Sages dit croire à la tenue des élections en République démocratique du Congo bien que la date dépendra de l’organisation de la Commission électorale nationale indépendante. 

C’est une grande réunion que le Président du Conseil des Sages du Rassemblement a animé hier, dimanche 28 mai 2017, au siège des Fonus dans la Commune de Kasa-Vubu. Deux points essentiels étaient à l’ordre du jour. Il s’agit, entre autres, de la sensibilisation de toute la population à l’enrôlement pour les élections et l’appel à la patience à l’endroit des membres du Rassemblement qui ne font pas partie de l’équipe gouvernementale de Bruno Tshibala. Au sujet de la sensibilisation aux élections, Joseph Olenghankoy pense que c’est le moment où tout le monde doit prendre conscience pour remplir son devoir civique.

Car, souligne-t-il, il est impossible de parler des élections sans l’enrôlement. « Nous venons de lancer un appel à l’ensemble de notre peuple d’aller massivement s’enrôler. On ne peut pas parler des élections sans l’enrôlement. La population doit avoir la carte d’électeur pour s’acquitter, au moment venu, du devoir citoyen. Je crois que c’est ce que nous devons enseigner à l’ensemble de notre peuple. Chaque maison, chaque parcelle… tout le monde doit aller s’enrôler. C’est maintenant ou jamais. L’enrôlement va nous permettre de savoir le nombre de députés que pourra avoir chaque coin de la République. Moi, je crois aux élections dans ce pays, mais ce n’est pas moi qui fixe la date, ce sont les prérogatives de la Ceni. Nous savons qu’il y a toujours des contretemps, nous devons être réalistes dans tout ce qu’on fait dans la vie. Prenons l’exemple du rapatriement du corps du Président Etienne Tshisekedi. Combien des dates on nous a données ici mais le corps n’arrive toujours pas », a-t-il dit.

Réagissant au sujet de la longue attente au sujet  de la mise en place du Conseil national de suivi de l’accord, le président du Conseil des sages reste patient et confiant. Car, pour espérer mieux faire, il faut tout faire dans l’ordre et surtout dans la patience. « Je suis un homme de vertus, de patience. Je fais confiance à la République en ce qui concerne le CNSA et je crois à l’avenir du Congo. Nous nous préparons en conséquence pour les élections, c’est l’essentiel. Dieu m’a donné une chance extraordinaire car je bénéficie de la confiance d’un grand monde et je suis confiant pour le CNSA. L’avenir de notre pays ne peut pas dépendre seulement des individus », a-t-il déclaré devant les professionnels des médias.

L’Appel à la patience et à la fidélité

Depuis la publication de la nouvelle équipe gouvernementale, le Rassemblement, aile Olenghankoy ne s’était pas encore réuni jusqu’à ce jour. Une occasion pour le président du Conseil  des sages de réarmer moralement toute l’équipe en général et ceux qui n’ont pas été nommés, en particulier. A en croire ses propos, la République démocratique du Congo est une grande nation, il y a de la place pour tout le monde. Mais, poursuit-il, il est impossible de satisfaire tout le monde au même moment, que chacun attende son tour. « Nous devons rester soudés. Réjouissons-nous pour ceux qui sont nommés aujourd’hui, car demain sera aussi votre tour. La politique c’est un combat, vous ne pouvez pas vous décourager parce que vous n’avez pas été nommé, poursuivons la lutte et demain sera meilleur. Les gens malintentionnés attendent que nous puissions nous séparer pour des postes, nous devons leur prouver le contraire », a-t-il lancé.