Afrique
Débuté fin mars dernier, le dialogue national voulu par le chef de l‘État Ali Bongo Ondimba a connu son épilogue mercredi. Avant le rapport final prévu ce vendredi 26 mai 2017, un éclairage sur les principales conclusions.
Au Gabon, majorité présidentielle et opposition ont accordé leurs violons sur la vie politique future du pays. De ce dialogue politique ouvert en mars et qui devrait éviter au Gabon de connaître de nouveau des secousses politiques comme ce fut le cas lors de la crise postélectorale d’août 2016, il se dégage une dizaine de mesures principales.
Parmi elles, le maintien du mandat présidentiel à sept ans renouvelables puisque la limitation du nombre de mandats n’a pas été levée comme le voulait l’opposition. La majorité présidentielle a également pu conserver le droit de nommer trois juges de la Cour constitutionnelle, dont le président de la Cour.
Même si dorénavant, le mandat des juges de la Cour a été fixé à neuf ans non-renouvelables contre sept ans renouvelables par le passé.
Toutefois, si la balance semble peser en faveur de la majorité qui a conservé l’essentiel de ses acquis, l’opposition a aussi obtenu quelques victoires. C’est notamment le cas de l‘élection présidentielle qui sera désormais organisée à deux tours. Aussi, ce ne sera plus au ministère de l’Intérieur d’annoncer le résultat des élections, mais plutôt à la commission électorale qui se fera désormais appeler Centre gabonais des élections.
Autres réformes annoncées, le renforcement du poids de l’Assemblée nationale par rapport au Sénat alors que se tiendront les législatives le 29 juillet 2017. En effet, le nombre de députés sera augmenté (avec un mandat de cinq ans renouvelables) tandis que celui des sénateurs sera réduit de même que le nombre de leur mandat qui passe de 7 à 5 ans. Mais, il sera possible aux élus du peuple (députés, sénateurs, élus locaux) de cumuler les mandats.
A ces mesures s’ajoutent la suppression de l‘âge minimum jusque-là fixé à 40 ans pour la candidature à la présidentielle, l’autorisation pour les bi-nationaux de se présenter à la présidentielle ou encore la création d’une Cour de justice de la République qui sera chargée de juger les membres du gouvernement en cas de faute.
Le rapport final de ce dialogue politique auquel a refusé de participer le principal opposant Jean Ping, sera livré ce vendredi. La charge reviendra alors à la classe politique de faire appliquer les conclusions qui y sont contenues.
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