Diaspora
Ce ministre de Dieu, rappelle-t-on, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international délivré par la justice congolaise, à la suite de son implication présumée dans les attaques armées, menées par des insurgés le lundi 30 décembre 2013, contre l’état-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et la RTNC (Radio Télévision Nationale Congolaise) à Kinshasa, ainsi que les aéroports de Lubumbashi et de Kindu.
A en croire le vice-premier ministre et ministre de la Défense, Luba Ntambo, ainsi que le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, interpellés par le Parlement à l’époque des faits, il s’agissait des adeptes du pasteur Mukungubila, armés de fusils de chasse, de flèches, de machettes et de lance-pierres, couverts d’amulettes diverses, qui rêvaient d’occuper des sites stratégiques, de semer la peur au sein de la population et de déstabiliser ainsi les institutions de la République.
Il avait été fait état, de plusieurs dizaines de morts dans les rangs des assaillants, dont de nombreux survivants avaient été arrêtés et placés en détention préventive, en attendant leur jugement. A en croire les premiers interrogatoires auxquels ils avaient été soumis, la tentative du coup de force qu’ils escomptaient réaliser avait été planifié par un réseau animé par le pasteur Mukungibila, avec des connexions au pays comme à l’étranger. Ce dernier, avait-on révélé, avait dirigé la manœuvre à partir de la France, où il se trouvait en séjour momentanément, avant de regagner précipitamment l’Afrique du Sud.
La décision du Tribunal de Johannesburg est fiévreusement attendue. Mais, nombre d’observateurs restent dans le doute quant aux chances des autorités congolaises d’obtenir l’extradition de l’intéressé, qui jouit encore d’une liberté provisoire, après avoir été interpellé et placé en détention préventive pendant quelques jours, au lendemain des événements de Kinshasa, Lubumbashi et Kindu.
Cela parait d’autant peu évident qu’un groupe de vingt Congolais, accusés eux aussi de tentative de coup de force contre le pouvoir en place à Kinshasa en 2013, et ayant à leur tête un certain Etienne Kabila Taratibu, qui n’a cessé de revendiquer le statut de demi-frère du chef de l’Etat, n’ont toujours pas été extradés, en dépit d’une demande expresse adressée par les autorités congolaises au gouvernement sud-africain. On signale aussi que toutes ces affaires de tentative de renversement des institutions congolaises par des compatriotes vivant en Afrique du Sud suscitent de vives protestation de la part non seulement de la diaspora congolaise mais aussi de l’opinion intérieure sud-africaine qui insiste sur le respect strict des droits des incriminés et la non instrumentalisation du Tribunal de Johannesburg.
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