INDABA 2017 : '' la connexion Internet risque de perturber le boom touristique en Afrique ''

'' Le role de la technologie dans l'évolution de voyage en Afrique", c'est le thème de la 4ème session des ministres de INDABA. Cette dernière annonce l'ouverture de cette foire internationale africaine sur le tourisme prévue ce 16 mai au Centre international des conférences de Durban.

Pour cette saison, au total 7 panelistes ont partagé leurs opinions avec l'auditoire composé des journalistes, officiels et représentants des agences de tourisme. Pour Mr Stephen Eknerg, '' la technologie dans le tourisme en Afrique est une bonne opportunité pour faire développer nos services. Mais le plus grand souci est comment faire participer les communautés dans cette évolution ''.

Créé en mai 2013, INDABA est devenu une plaque tournante des expositions des agences touristiques mondiales. '' Il est important pour les institutions africaines de se mettre à jour puisque la technologie change rapidement les vies des peuples. Grâce aux efforts des pays africains notamment l'Afrique du Sud, l'Afrique a changé sa perception. Hier continent sombre, aujourd'hui continent d'avenir. '', a déclaré la vice ministre de tourisme sud africain.

Madame Yolisa Kani de UBER est revenue sur la part utile de la technologie dans l'équilibre touristique à maintenir par les Etats africains surtout avec la concurrence du monde extérieur. Avec l'internet, l'Afrique n'est pas vraiment en arrière comme certains médias l'affirment mais les efforts doivent continuer, croit-elle. La grande question, se pose Monsieur Stephen Gorges de AIRBNB, est-ce que le développement touristique des états africains transforment les communautés locales ? La technologie change de vies, créée de l'emploi et développement mais elle ne doit pas être à la base de l'exclusion d'où la mise en place de partenariat public privé pour l'aboutissement des marchés gagnant gagnant dans lequel les communautés trouvent leur compte.

Le plus grand défi reste la connectivité, pense Monsieur Tshifhiwa Tshivhengwa de la FEDHASA'' il n'est pas question de penser l'Afrique en termes de connexion de la même façon.

Chaque pays a ses difficultés. Le problème de la connectivité risque d'être l'élément perturbateur de cet élan du boom touristique en Afrique.

Signalons que, selon le chiffre récolté sur place, l'Afrique dans son ensemble représente 25% de taux de pénétration à Internet alors que la reste du monde a atteint 50%.