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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Après sa défaite à l'élection présidentielle, quelles suites judiciaires pour Marine Le Pen

2017-05-10
10.05.2017 , Paris
2017-05-10
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Affaire des assistants parlementaires, sous-évaluation de son patrimoine, photographies de Daech... La candidate va être très vite rattrapée par la justice.

Elle jouait son avenir politique, mais pas seulement. En perdant l'élection présidentielle face à Emmanuel Macron le 7 mai, Marine Le Pen a aussi perdu l'occasion d'échapper à la justice grâce à l'immunité due aux chefs d'État en exercice. Cette victoire lui aurait permis d'être protégée des retombées judiciaires pendant cinq ans, voire dix en cas de réélection. 

Une double déception qu'elle aura donc maintenant en commun avec François Fillon, qui, également impliqué dans plusieurs affaires judiciaires, espérait profiter de cet avantage présidentiel.

 Marine Le Pen, qui refusait jusqu'à présent de se rendre face aux juges dans le cadre de l'affaire des assistants parlementaires, promettant de s'y plier une fois les élections législatives finies, n'a plus trop d'échappatoire. Sa propre immunité parlementaire de députée européenne la protège aujourd'hui encore, mais plus pour longtemps puisque la justice française a demandé sa levée à la fin du mois d'avril. Elle pourrait être retirée en juin et être justiciable comme n'importe quel citoyen.

Les affaires dans lesquelles elle pourrait être inquiétée

A ce jour, l'ancienne présidente du Front National est concernée par plusieurs affaires.

Celle des assistants parlementaires européens est l'affaire qui a fait le plus parler d'elle puisque Marine Le Pen a carrément refusé la convocation des juges pour une mise en examen. Ici, le Front national aurait fait percevoir des indemnités, versées par le Parlement européen, à au moins 17 de ses membres, alors qu'ils sont soupçonnés de n'avoir travaillé que pour son parti, en France. Le préjudice, selon le Parlement européen, est estimé à près de 5 millions d'euros. Une information judiciaire a donc été ouverte en décembre 2016 et des documents ont été retrouvés, laissant penser que Marine Le Pen était au courant du stratagème. Cette dernière pourrait être inculpée pour plusieurs infractions: recel d'abus de confiance, travail dissimulé, faux et usage de faux, et escroquerie en bande organisée. Elle pourrait encourir jusqu'à 10 ans de prison et un million d'euros d'amende pour cette dernière infraction.
 
L'ancienne candidate à la présidentielle est également mise en cause dans la sous-évaluation de son patrimoine immobilier. A l'instar de son père Jean-Marie. Le parquet national financier a ouvert en janvier 2016 une enquête après avoir été saisi par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Père et fille sont soupçonnés d'avoir sous-évalué le patrimoine familial, notamment leur fameux manoir de Montretout. En cas de condamnation dans cette affaire, Marine Le Pen risquerait jusqu'à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.

L'affaire des photographies de Daesh est née sur Twitter en novembre 2015. Excédée par la comparaison faite par Jean-Jacques Bourdin entre le FN et Daesh, l'eurodéputée a décidé de publier sur son compte trois photos non floutées, d'exactions de l'Etat islamique, dont la décapitation d'un otage américain. La justice a par la suite ouvert une enquête pour "diffusion d'images violentes". Elle peut encourir jusqu'à 5 ans de prison et 75.000€ d'amende. Dans cette affaire, son immunité parlementaire a déjà été levée en mars dernier. Elle avait, là aussi, refusé de se rendre face aux juges pour une mise en examen. Elle peut maintenant être convoquée à tout moment.

D'autres affaires liées à son parti font l'objet d'enquête. Dans une histoire de financement illégal de ses comptes de campagne depuis 2011, elle a été désignée sous le statut de témoin assisté car aucun élément ne prouvait qu'elle était au courant. Enfin, une autre affaire sur des collaborateurs FN rémunérés par des fonds publics en 2012 alors qu'ils travaillaient pour la campagne présidentielle de Marine Le Pen, a interpellé le parquet de Lille. Une enquête a été ouverte en janvier.

Libérée de ses obligations pour l'élection présidentielle, l'ancienne candidate a argué qu'elle ne répondrait aux questions sur ces affaires qu'après les élections législatives auxquelles elle compte participer. Mais sans immunité parlementaire et présidentielle, pas sûr que les juges respectent ses exigences.

Claire Tervé
huffingtonpost
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