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La firme d’informatique, qui va publier ses derniers résultats cette nuit, atteint un nouveau sommet dans le montant de son trésor de guerre dont la majorité est hébergée à l’étranger.
La sensibilité fiscale et politique du sujet ne cesse de monter, à mesure que gonfle la réserve en cash d'Apple. Quelques heures avant la publication des résultats trimestriels de la société d'informatique, le «Wall Street Journal» a révélé que sa trésorerie dépasse désormais les 250 milliards de dollars.
90% de cette somme sont hébergés à l’extérieur des États-Unis, à l’abri du fisc américain. Avec son trésor, la firme de Cupertino, la plus riche aux USA, pourrait s'offrir l’entreprise automobile Ford, le réseau social Snapchat ou, moyennant quelque emprunt, son concurrent Samsung, valorisé à 286,9 milliards. «Je n'ai jamais vu une entreprise dans ce genre de position», a déclaré au WSJ Jennifer Blouin, professeur de compatibilité à l’université de Pennsylvanie. «Pour le moment, Apple est un coffre fort.
3,6 millions de recettes par heure
En un peu plus de quatre ans et demi, Apple a doublé sa trésorerie. Durant les trois derniers mois de 2016, la marque à la pomme engrangeait de l’argent à un rythme de 3,6 millions de dollars par heure. Comme de nombreuses firmes américaines, Apple rechigne à ramener sa réserve aux États-Unis, préférant emprunter massivement à des taux bas. Depuis 2012, elle a accumulé environ 88 milliards de dollars de dettes pour financer notamment une partie des dividendes.
Après Barack Obama, qui a pressé en ce sens – et en vain –, Donald Trump appelle au rapatriement de ces fonds. Il y a quelques jours, il a présenté son projet de réforme de la fiscalité, qui comprend notamment une forte baisse de l’imposition des entreprises. Une offre que compte bien saisir Tim Cook, le CEO de Apple. L’année dernière, il a déclaré vouloir régulariser la situation de l’entreprise si des modifications fiscales avaient été effectuées. Il se réfère aux 35% d’impositions sur les bénéfices à l’étranger qu’exige le fisc américain, mais que refusent de régler une grande partie des entreprises de la Silicon Valley.
De gros bénéfices, des dépenses économes
Par ailleurs, Apple se montre économe, pour une compagnie qui engrange 91% de tous les bénéfices dans le secteur des smartphones et qui a vendu plus d’un milliard d’iPhone depuis le lancement de l'appareil en 2007. Pour donner une idée de la modestie des dépenses du groupe, l'année passée, l’entreprise a déboursé moins de 1,8 milliard de dollars dans la publicité: c'est moins de la moitié des montants investis par des concurrents comme Alphabet inc (Google). ou Amazon.
Ces quatre dernières années, Apple n’a racheté qu’entre 15 à 20 entreprises par an. La plus importante transaction remonte à 2014, quand elle a fait l’acquisition de Beats Electronics LLC, pour 3 milliards de dollars.
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