Société
Le monde entier célèbre ce lundi 1er mai la fête du Travail. En République démocratique du Congo, cette journée se passe dans la méditation. Pas de défilé, pas de pagne frappé aux motifs relatifs à cette fête, pas d'activité officielle du gouvernement sortant.
Ce, contrairement aux habitudes du passé où l'exécutif central engageait de gros budgets pour accompagner les activités de cette journée qui met à l'honneur les travailleurs.
Mais l'opinion se demande si le travailleur congolais est respecté. D'ailleurs, à en croire certaines statistiques, la population congolaise est à 90% dans le chômage. Dans les 10% qui ont d'employés, seuls 2% ont un emploi décent. Les 8 autres sont composés de fonctionnaires, militaires, policiers, infirmiers... qui sont sous-payés ou mal payés. Ceux qui travaillent chez les Indo-Pakistannais vivent des moments cauchemardesques. Considérés comme des sous-hommes, ils ne sont soutenus ni par le gouvernement, ni par une quelconque structure pour améliorer leurs conditions sociales. Certains d'entre eux touchent l'équivalent de 30$ à la fin du mois. Maltraités dans leur propre pays, les travailleurs congolais sont abandonnés à leur triste sort, au point qu'il devient indécent de parler de la journée du 1er mai en République démocratique du Congo.
La plupart de ceux qui travaillent dans des boites privées accusent plusieurs mois d'impaiement. Ils sont obligés de célébrer le 1er mai dans ces conditions.
C'est ici que l'intersyndicale des travailleurs doit monter au créneau pour dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les travailleurs congolais. Pour ce, il faut organiser des colloques, ateliers de réflexion ou d'échange... pour interpeller l'employeur qui exploite horriblement son personnel.
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