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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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USA: enquête sur les liens avec la Russie, l'ex-conseiller de Trump demande l'immunité pour témoigner

2017-04-01
01.04.2017
2017-04-01
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Michael Flynn, l'ex-conseiller de Trump à la sécurité

L'ex-conseiller à la sécurité nationale du président américain, Michael Flynn, a proposé aux parlementaires enquêtant sur de possibles liens de proches de Donald Trump avec la Russie d'être entendu, s'il ne risque rien.

Il accepte de témoigner... mais exige l'immunité. L'ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Michael Flynn, propose d'être entendu par les commissions parlementaires enquêtant sur d'éventuelles interférences de la Russie dans l'élection présidentielle américaine, à condition de bénéficier d'une protection contre toute "poursuite injuste", a annoncé jeudi son avocat, confirmant une information du Wall Street Journal.

 

"Le général Flynn a certainement une histoire à raconter et il est très désireux de la raconter si les circonstances le permettent", déclare Robert Kelner dans un communiqué, confirmant que des discussions ont bien eu lieu avec les commissions d'enquête du Sénat et de la Chambre des représentants.

Ces commissions et le FBI cherchent à savoir s'il y a eu ou non des collusions avec certains membres de l'entourage de Donald Trump et des responsables russes pendant la campagne présidentielle de 2016, visant à déstabiliser le scrutin... et à faire battre la candidate démocrate Hillary Clinton. Ce que le président américain a toujours démenti.

Sur écoute

Donald Trump et Michael Flynn le 28 janvier à la Maison-Blanche, avant la démission du conseiller. (Reuters)

Ancien directeur du renseignement militaire écarté par Barack Obama, Flynn avait conseillé le milliardaire pendant sa campagne, avant d'obtenir le poste clé de conseiller à la sécurité nationale. Il avait cependant dû démissionner en février, trois semaines seulement après l'investiture de Donald Trump, pour ne pas avoir révélé l'existence de conversations avec l'ambassadeur russe Sergueï Kislyak.

Un de ces appels téléphoniques - interceptés par les services de renseignement - aurait eu lieu le 1er janvier dernier, alors que Barack Obama venait de prendre des sanctions contre des espions russes. Michael Flynn a assuré publiquement ne pas avoir évoqué le sujet des sanctions avec son interlocuteur russe. Les écoutes prouveraient le contraire.

"Mike Flynn devrait demander l'immunité", a tweeté vendredi matin Donald Trump, évoquant une "chasse aux sorcières" politique fomentée par les médias et l'opposition démocrate.

Que peut dire Michael Flynn ?

 

L’ancien conseiller de Donald Trump Michael Flynn (à gauche), à côté du président russe, Vladimir Poutine (à droite), lors d’un dîner de gala donné par la chaîne de télévision Russia Today, le 10 décembre 2015 à Moscou. (©  SPUTNIK / REUTERS)

Cette offre, faite à la police fédérale américaine (FBI) ainsi qu'aux deux commissions d'enquête de la Chambre des représentants et du Sénat, n'a pas pour l'instant été acceptée, précise le Wall Street Journal vendredi matin sur son site, en s'appuyant sur plusieurs responsables officiels anonymes proches de l'affaire. "On ignore si Michael Flynn a proposé de parler d'aspects spécifiques du temps qu'il a passé à travailler pour Donald Trump, mais le fait qu'il cherche une immunité suggère qu'il sent qu'il pourrait faire face à des ennuis judiciaires après son bref passage au poste de conseiller à la sécurité nationale", explique le quotidien en citant ici un responsable.

Ancien directeur du renseignement militaire écarté par Barack Obama puis recruté par Donald Trump, Michael Flynn avait été nommé conseiller à la sécurité nationale en novembre dernier après avoir conseillé le milliardaire pendant sa campagne. Il a été forcé de démissionner le 13 février, après la révélation de contacts répétés avec l'ambassadeur russe aux Etats-Unis alors même que l'administration Obama imposait des sanctions contre Moscou.

Un sénateur américain affirme que la Russie a fabriqué des "fake news" anti-Clinton

Des enquêtes parlementaires et du FBI s'intéressent à l'ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016, et notamment à d'éventuelles collusions entre l'entourage de Donald Trump et des responsables russes, ce que le président américain dément. Lors d'une conférence de presse, jeudi, le sénateur démocrate Mark Warner, membre de l'une des deux commissions d'enquête parlementaire, a pour autant avancé un chiffre inquiétant : selon ses "informations", la Russie aurait employé 1.000 personnes pour créer, tout au long de la campagne, des "fake news" (de fausses informations) anti-Clinton.

L'élu a précisé que ces "fake news" étaient diffusées dans trois Etats en particulier : le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie. Il s'agit de "swing states", qui peuvent être sujet à un basculement de majorité lors des élections. L'accusation de Mark Warner est troublante : les trois Etats, qui avaient voté Obama en 2012, ont voté Trump en 2016.

La proposition de Michael Flynn n'a jusqu'à présent pas été acceptée, selon le Wall Street Journal. Trois anciens conseillers de Trump, qui sont au centre de l'enquête, ont déjà affirmé qu'ils étaient prêts à témoigner - sans réclamer l'immunité -, assure CNN. Parmi eux, l'ancien président de l'équipe de campagne, Paul Manafort.


Le Figaro / JDD / MCN, via mediacongo.net
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