Société
Les habitants de certains quartiers de la commune de Barumbu, précisément ceux de Funa, se plaignent des délestages sévères dont ils sont victimes depuis plusieurs années. A moins de se munir d’un panneau solaire ou d’un groupe électrogène, il est difficile d’espérer toute une journée sans coupure d’électricité, sans compter les multiples pannes.
En vue de résoudre les pannes qui, en dehors des délestages handicapent le bon fonctionnement des terrasses et autres activités qui exigent un courant électrique stable, les jeunes de cette commune procèdent fréquemment à la récolte d’argent. Ceci leur permet de réaliser un bon travail lorsqu’il y a disjonction des câbles qui permettent le transport du courant.
Ceux de bonne volonté se mobilisent, creusent pour détecter où se pose réellement le problème. Cela peut parfois prendre des heures et des jours, mais qu’à cela ne tienne, il suffit d’un peu de courage et de patience pour y parvenir. Plusieurs pensent que s’impliquer dans cette lutte est une affaire inutile ou encore un passe-temps.
« Lorsque tu passes dans certaines parcelles pour demander de l’argent, ils te tiennent des propos très méchants, ils te font passer pour un escroc, un voleur et sans maitrise de soi. Vous pourriez en venir aux mains », a affirmé un habitant qui gère les départs du quartier Funa.
Aux dires de Furaha Motigebu, étudiante et habitante de cette municipalité de Barumbu, quelques fois c’est dès cinq heures du matin qu’il y a coupure et ce n’est que tard dans la nuit, voire même le lendemain que sa famille et elle peuvent jouir du courant. Sa mère est obligée de se lever très tôt afin de mettre la nourriture au feu. Elle ajoute que pour elle, la nuit est le moment propice pour réviser ses notes, car à ces heures-là tout est calme, mais difficile d’y parvenir avec cette instabilité d’électricité.
Ceux qui cherchent des maisons à louer, se laissent emporter par des discours flatteurs des commissionnaires qui ne prélèvent pas ce mauvais côté de Barumbu. « Je loue une maison ici il y a de cela un an, je rencontre des problèmes de charge avec mes téléphones, mes appareils électro-ménagers tombent en panne. L’envie de pouvoir m’approvisionner des vivres frais me quitte peu à peu, car deux, trois jours sans énergie électrique, tout va à la poubelle. Un vrai gâchis ! », a ajouté une femme au foyer.
Les propriétaires des chambres froides, les gérants des bistros affirment que sans faire recourt aux groupes électrogènes pour s’alimenter en énergie électrique, il est difficile d’espérer un commerce prospère et lucratif. Sans aucun doute, toutes les dépenses journalières en vue d’entretenir un groupe électrogène, représentent un manque à gagner pour ces derniers. Il revient maintenant à la Société Nationale d’Electricité (Snel) de prendre toutes les dispositions nécessaires pour résoudre ce problème qui dérange, tant soi peu, les paisibles citoyens. Ces derniers, aussi abonnés de la Snel, mais qui constituent à ce jour un manque à gagner, puisque ne payant plus les factures de fournitures en électricité. Et il est très regrettable qu’en plein 21èmesiècle, qu’un coin aussi important de la Capitale d’un pays comme la RDC, puisse vivre sans courant électrique. Sachant que cette situation engendre d’autres pires que ça.
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