Afrique
C’est la stupeur en Afrique du Sud après le cambriolage samedi 18 mars à l'aube des bureaux du « chef de la Justice », le juge Mogoeng Mogoeng, le plus haut magistrat du pays.
Quinze ordinateurs contenant des informations confidentielles sur 250 juges et employés ont été dérobés. Beaucoup voient déjà dans ce cambriolage une attaque contre la justice sud-africaine, garante de la Constitution et qui n'a pas hésité à condamner de nombreux responsables politiques ces dernières années.
Le cambriolage des bureaux du juge Mogoeng Mogoeng soulève de nombreuses interrogations en Afrique du Sud. Le timing de cette effraction n'a pas tardé de soulever la suspicion de tous les partis d'opposition : effectivement, la veille du cambriolage, la Cour constitutionnelle présidée par le juge Mogoeng avait sévèrement critiqué « l'incompétence du gouvernement » et son rôle dans la crise des allocations familiales.
Un des leaders du parti d'opposition l'Alliance démocratique n'a pas hésité à accuser dans un tweet le ministre de la Sécurité d'Etat, à la « manœuvre » pour « intimider la justice ». Même sentiment du côté du parti Les combattants de la liberté économique : « Ces cambrioleurs étaient à la recherche de quelque chose de spécifique (...) peut-être pour discréditer le juge Mogoeng. »
Face à ces accusations, l'ANC a mis en garde contre les théories du complot « farfelues », et le ministre de la Sécurité a publié un démenti.
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