Science & env.
Avec un budget annuel de plus de 300 millions d'euros, Greenpeace se contente d'agir et ne trouverait pas mieux, que des pratiques inacceptables, en violation des règles procédurales en la matière.
Cette ONG, pourtant réputée internationalement, est totalement absente sur le sol de la RDC pour la simple raison qu’elle n'a pas d'assise, ne s'investit dans aucune œuvre sociale, telle que la construction des infrastructures scolaires et hospitalières ou, des décharges publiques pour assainir l'environnement, pour n'en citer que certaines. Elle se contente de financer des ONG locales, triées à la volée, pour récupérer des rapports parfois fallacieux, qui incriminent des entreprises du secteur formel et, plus particulièrement, celles opérant dans le secteur forestier.
Rappelons l'exemple d'une société de la place dans le secteur d'Engengele, territoire de Bumba, province de l’Equateur, où les attaques de Greenpeace et des ONG locales ont été l'un des facteurs importants pour se décider à quitter la zone. Il est surprenant que Greenpeace ne publie plus actuellement de témoignages des populations se récusant ou regrettant amèrement leurs actions dictées par les bénéfices à court terme. En effet, on retrouve maintenant le chômage, les routes non entretenues, les infrastructures délabrées dans ce territoire de l'arrière-pays sans que Greenpeace s'en soucie.
D'après des sondages, la part des exportations vers l'Europe est en constante diminution, ce qui est peut être le but recherché par Greenpeace. Ce qui est très malheureux, c'est qu'à moyen terme, ce genre de campagne peut entraîner l'interdiction d'exportation du bois de la RDC vers l'Europe, impliquant des fermetures d'entreprises, donc les congolais au chômage.
Alors, ce ne sera pas Greenpeace qui paiera les conséquences de ces actions, mais bien les populations qui profitent de très nombreux bénéfices liés à la présence de ces entreprises formelles qui contribuent au désenclavement de l'arrière-pays, travail salarié, à la construction des infrastructures routières, scolaires et hospitalières, transport des biens et personnes, etc.
Si l'on peut comprendre l'idéologie de Greenpeace, mais non à ses méthodes, l’on peut s'interroger sur celles de l'OGF. En effet, comment son rapport encore non approuvé, est-t-il parvenu dans les mains de Greenpeace sans explication de sa part, entraînant ainsi le blocage du cargo Safmarine Sahara dans le port de la Rochelle en France, le 22 mars dernier. Après être entrés illégalement dans l'enceinte du port, les agents de Greenpeace ont tagué du bois transporté par Safmarine Sahara et ont finalement arraisonné le cargo. Cela s'appelle un acte de piraterie donc illégal. Brandissant le rapport de l'OGF non validé et non publié sur le site du ministère de l'environnement, ils ont affirmé que ce bois présent dans le cargo était illégal.
Dans ce rapport, certaines allégations ne sont basées sur aucune base juridique, preuve matérielle. Pour d'autres, il est même très facilement de constater qu'elles sont fausses. On peut se poser la question de savoir si Greenpeace a cherché à vérifier l’illégalité. Il faut rappeler le principe de droit universellement admis selon lequel "le devoir de preuve incombe à celui qui les allègues ". Mais, il faut, toutefois, préciser la source.
En conclusion, Greenpeace, sur cette action, serait coupable de piraterie et de diffamation envers des entreprises et envers l'Etat congolais. Chacun pourrait donc réclamer des déclarations correctives, et même, le paiement de dommages et intérêts. Car, le blocage du bateau a entraîné des coûts supplémentaires à Safmarine Sahara.
Il faut finalement remarquer que face à cela, personne ne réagit. L'Etat congolais, qui est aussi accusé d'autoriser l'exportation de bois illégal, n'a rien fait. Le ministre de tutelle est appelé à démentir les accusations d'illégalité déclarées sur le bois de Safmarine Sahara et de dire à Greenpeace de se raviser. En conséquence, il y a lieu d’envisager la possibilité de mettre un terme au contrat signé avec l'OGF parce que n'ayant pas respecté les termes du contrat.
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