Société
Dans la commune de Matete, les bonnes consciences invitent l’autorité à prendre à-bras-le corps le sérieux des habitudes qui entretiennent l’insécurité alimentaire dans cette entité. Dans cet ordre d’idée, des chambres froides sont pointées du doigt et devraient faire l’objet d’inspection.
Ces lieux de vente spécialisés dans les vivres frais recrutent des femmes comme revendeuses de poissons avariés. Dans l’une ou l’autre chambre froide. Il y a aussi telle femme qui n’effectue pas nécessairement de déplacement, mais une connaissance y travaillant lui apporte le lot à écouler. Car à chaque quantité vendue correspond un pourcentage à percevoir, en termes de commission.
En effet, ce qui est dénoncé à Matete rapproche cette entité du marché central de Kinshasa où se décèlent, à foison, des facteurs d’insécurité alimentaire. Le marché central de Kinshasa offre, à un rythme annuel, le spectacle de produits qui sont soudainement proposés à la clientèle à un prix spectaculairement abordable. Les importateurs qui veillent à la date d’entrée de leurs produits et à l’évolution du marché, ne se laissent guère surprendre. Le plus souvent, ils évacuent les produits en fin de date utile quinze (15) jours avant l’expiration nette.
Des revendeurs à la criée recrutés s’éparpillent dans toutes les allées du marché central. A Matete, le nombre de revendeuses de poissons recrutées augmente, tant et si bien que la quantité de poissons chinchards est proportionnelle à l’affluence de chambres froides. Trois caractéristiques des poissons avariés accrochent d’emblée les bonnes consciences.
D’abord, les stocks concernés quittent la chambre froide dès le coucher du soleil. Car à ces heures-là, les mains qui font le transfert du stock sont quasi assurées de ne pas être encombrées pas forte mobilisation de mouches. La deuxième caractéristique, l’âcre odeur qui s’en dégage.
La troisième, les personnes destinées à écouler le stock à problème constituent hâtivement un réseau de sympathisantes. Et les poissons sont soumis à l’effet du sel pendant trois jours, avant d’être écoulés sous la forme de poissons salés. Pendant le temps de la salaison, le voisinage est soumis à la pollution, et les mouches se laissent entraîner à foison. Il ressort du message du responsable de l’OMS su-évoqué qu’une négligence nationale en matière d’insécurité alimentaire peut devenir une urgence mondiale.
Car l’insécurité alimentaire joue négativement sur l’estimation de vie, expose l’organisme à des infections et crée une fissure au marché. D’un côté, les nantis qui s’efforcent d’éviter la saleté alimentaire et, de l’autre, la masse de pauvres habitués à l’insécurité alimentaire. Et dire que la santé n’a pas de prix !
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