Diaspora
La colère ne retombe pas, près d’un mois après l'agression sexuelle présumé de Théo au cours de son arrestation à Aulnay-sous-Bois. Vingt-six personnes ont été interpellées mardi 28 février 2017 à Paris et en banlieue après des incidents au cours desquels une proviseure et trois policiers ont été blessés légèrement, lors d’une nouvelle journée de mobilisation des lycéens contre les violences policières, selon la préfecture de police de Paris.
Des lycéens face aux policiers anti-émeutes à Paris, le 28 février 2017
Neuf personnes ont été interpellées à Paris, dix à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), quatre à Gennevilliers, une à Clichy et deux à Vanves (deux communes des Hauts-de-Seine). Un jeune de 16 ans a été interpellé pour avoir lancé un projectile sur la proviseure d’un établissement du IXe arrondissement de la capitale, qui a eu sept points de suture au visage.
Deux personnels de direction blessés en moins d’une semaine
La ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a condamné « fermement la violence dont a été victime ce matin la proviseure du lycée Jules-Ferry à Paris », dans un communiqué. Valérie Pécresse, la présidente (LR) de la région Ile-de-France, a fait part de son soutien à la proviseure, dans un message posté sur Twitter.
Dans un communiqué, le vice-président du Front national Florian Philippot a accusé l’Etat et « son laxisme coupable », qui « met de plus en plus fréquemment nos agents publics en danger physique ».
Le premier syndicat des proviseurs, le SNPDEN-Unsa, a condamné quant à lui « le climat de violence des blocages des lycées », déplorant qu’il y ait eu deux personnels de direction blessés en moins d’une semaine.
« L’émotion de l’affaire Théo ne saurait en aucun cas justifier les violences »
Selon les autorités, quinze établissements ont été perturbés mardi, dont onze à Paris. Deux établissements ont été touchés dans les Hauts-de-Seine, un dans le Val-de-Marne et un autre en Seine-Saint-Denis. Des poubelles ont été incendiées devant plusieurs établissements parisiens, selon une source policière.
En fin de matinée, plusieurs centaines de jeunes, pour certains masqués, se sont rassemblés sur le Cours de Vincennes, dans le sud-est de Paris, sous forte surveillance policière, ont constaté des journalistes de l’AFP. Brandissant des banderoles « Flics armés, jeunesse blessée » ou « Pas de justice, pas de paix », ils sont ensuite partis par petits groupes dans les rues de la capitale, dégradant notamment sur leur passage une voiture et dérobé des livraisons de supermarché.
« L’émotion soulevée dans la jeunesse par l’affaire Théo ne saurait en aucun cas justifier les violences, débordements et blocages inacceptables qui se sont produits devant certains lycées », a averti Mme Vallaud-Belkacem mardi. « L’Etat sera particulièrement ferme, comme l’ont montré les interpellations du lundi 27 février. »
Théo Luhaka et le président francais, François Hollande
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