Politique
Les atteintes à l'administration de la justice ont été en lien avec les faux témoignages livrés par des témoins de la Défense dans l'affaire où Jean-Pierre Bemba Gombo était jugé devant la CPI pour les crimes commis par ses troupes en Centrafrique.
Le jeudi 23 février 2017, la Chambre de première instance VII de la Cour pénale internationale (CPI) a fixé le prononcé des pénalités dans l'affaire « Le Procureur conte Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido » au 22 mars 2017 à 11h00' (heure locale de La Haye).
La décision sera rendue lors d'une audience publique dans la salle d'audience I au siège de la Cour à La Haye, au Royaume des Pays-Bas. La Chambre a ordonné aux personnes condamnées d'être présentes à l'audience.
A titre de rappel, le 19 octobre 2016, la Chambre de première instance VII a déclaré Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido coupables de plusieurs atteintes à l'administration de la justice. Ces atteintes ont eu lieu en lien avec les faux témoignages livrés par des témoins de la Défense dans l'affaire où Jean-Pierre Bemba Gombo était jugé devant la CPI pour les crimes commis par ses troupes en Centrafrique.
Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido avaient été mis en liberté conditionnelle pendant leur procès, sur décision de la Chambre de première instance VII du 17 août 2015. Le 19 octobre 2016, la Chambre a décidé qu'ils resteraient en liberté conditionnelle en attendant le prononcé des pénalités. Jean-Pierre Bemba Gombo est actuellement détenu par la Cour dans le cadre de l'affaire principale, dans laquelle il a été reconnu coupable et condamné à 18 années d'emprisonnement.
Toujours au sujet de la CPI, Mama Koité Doumbia, membre du Conseil de direction du Fonds au profit des victimes, rend visite à des organisations qui exécutent des projets relevant du mandat d'assistance du Fonds dans l'est de la RDC.
En 22 février 2017, Mama Koité Doumbia a achevé une visite officielle de deux jours à Bunia, en République démocratique du Congo, en sa qualité de représentante des États d'Afrique au sein du Conseil de direction du Fonds au profit des victimes (« le Fonds ») de la Cour pénale internationale (« la CPI »).
Le but de cette mission était de rendre visite à deux partenaires d'exécution basés à Bunia, à savoir Cooperazione Internazionale/Coopération internationale (COOPI) et l'Association des Mamans Anti‑Bwaki (AMAB), qui mettent en œuvre certains projets du Fonds au titre de son mandat d'assistance.
Mama Koité était accompagnée d'une délégation du Fonds conduite par Pieter de Baan, Directeur exécutif du Fonds. Il ressort de cette visite que l'empreinte laissée par le Fonds et ses réalisations en matière de réparations proposées aux victimes et à leur communauté sont uniques en leur genre.
Le 21 février 2017, Mama Koité et la délégation du Fonds ont rencontré M. Jefferson Abdallah Pene Mbaka, gouverneur de la province de l'Ituri, et M. Soro Karna, chef de bureau à la MONUSCO. Au cours de ces réunions, Mama Koité a informé ses interlocuteurs des travaux que le Fonds mène actuellement en Ituri, y compris des résultats obtenus et des efforts sans cesse consentis pour apporter une assistance aux victimes les plus vulnérables qui ont subi des crimes visés par le Statut de Rome. Ces réunions sont venues confirmer que la collaboration et l'échange d'informations avec les autorités et les organismes des Nations Unies étaient essentiels pour assurer la réussite des projets axés sur les victimes et financés par le Fonds.
Mama Koité s'est exprimée en ces termes : « Je suis ravie et honorée d'être en Ituri pour témoigner de la volonté du Conseil de direction du Fonds non seulement d'accompagner les victimes sur la voie de la guérison, mais également d'épauler nos partenaires d'exécution dans leur travaux si importants. Les victimes et les survivants de conflits qui se trouvent dans des situations d'extrême vulnérabilité ont grandement besoin d'assistance afin de retrouver leur dignité et reconstruire une vie au sein de leur communauté.
Au terme de cette visite, j'ai le sentiment que les initiatives mises en place par le Fonds au titre de son mandat d'assistance ces huit dernières années ont été d'une importance capitale pour les victimes les plus vulnérables, notamment les enfants et les femmes, et qu'elles doivent perdurer grâce aux contributions de nos partenaires de financement. »
Plus de 230 000 victimes survivantes en RDC ont bénéficié du mandat d'assistance du Fonds, lequel propose des services de santé génésique, des formations professionnelles, des initiatives d'épargne et de prêts (appelées « Mutuelles de solidarité »), un appui psychologique aux personnes traumatisées, des ateliers de réconciliation et de résolution des différends, de la chirurgie reconstructive, et bien d'autres activités encore.
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