Politique
Cela fait 11 ans aujourd’hui, samedi 18 février 2017, depuis que la Constitution qui régit la République démocratique du Congo a été promulguée par le chef de l’Etat Joseph Kabila. C’était le 18 février 2006 lorsque le président de la République a juré de respecter à la lettre cette loi fondamentale adoptée par plus de 85% de la population, après avoir été soumise au référendum.
11 ans après, cette loi a été plusieurs fois modifiée, violée et bafouée. Par exemple, prévue pour deux tours, l’élection présidentielle est réduite à un seul tour depuis début 2011. Le passage de 11 à 26 provinces n’a été opéré que 10 ans plus tard. Les Congolais à double nationalité occupent toutes les fonctions de prise de décision dans ce pays, et ont même des mandats électifs. L’indépendance de la magistrature n’est plus qu’un slogan. Les droits de l’homme sont bafoués. La pensée unique s’installe à petit feu. Des politiciens congolais sont prêts même à déverrouiller les dispositions intangibles de la Constitution, pour assouvir leurs appétits personnels.
Vivement la vulgarisation de cette « Bible »
Plusieurs Congolais ne maîtrisent pas les contours de cette « Bible » de la République. Conscient de cette réalité, le professeur André Mbata, éminent constitutionnaliste, a pris l’initiative de la vulgariser à travers toute la République démocratique du Congo. Cette campagne évolue à pas de tortue, faute de moyens. Pourtant, cela vaut la peine, car même certains ministres de la République ignorent des points essentiels contenus dans ce document. Un d’eux a déjà publiquement soutenu que le terme « alternance démocratique » ne figure nulle part dans la Constitution. Pourtant, il est bien là, juste au début, au préambule. Certains analystes passent à la télévision pour exiger le référendum afin de modifier le nombre et la durée du mandat du président de la République. Or, l’article 220 interdit cette démarche.
D’où, l’importance de vulgariser cette loi fondamentale pour l’intérêt de tous les Congolais.
Aujourd’hui, la Constitution rivalise avec l’accord du 31 décembre 2016. Deux compromis qu’il faille respecter dans leur intégralité. Le premier interdit au chef de l’Etat de demeurer en fonction après le 19 décembre 2016. Le deuxième le lui autorise. Le premier souligne que le 1er ministre soit issu de la Majorité parlementaire. Le deuxième dit qu’il doit provenir de l’Opposition. Il s’agit-là d’un régime spécial approprié à la situation inédite d’un pays sans institutions légitimes.
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