La VSV craint des violences lors des obsèques de Tshisekedi

L’ONG La Voix des sans-Voix (VSV) s’alarme à cause des tensions qui se font sentir autour de la question du rapatriement du corps d’Etienne Tshisekedi, décédé il y a plus d’une semaine déjà à Bruxelles.

Selon cette ONG des droits de l’homme, le fait que le gouvernement congolais et les familles biologiques et politiques du président de l’UDPS soient loin de se convenir sur le rapatriement de la dépouille de l’illustre disparu, "il y a un probable risque de violences en République démocratique du Congo pendant ces obsèques".

Le gouvernement congolais avait annoncé son intention de prendre entièrement en charge les funérailles du président de l’UDPS car, selon lui, ce dernier en tant qu’ancien Premier ministre congolais, mérite des honneurs dignes de son rang.

 Une proposition aussi vite balayée par l’UDPS et la famille biologique du défunt qui exigent à ce que les obsèques d’Etienne Tshisekedi soient organisées par un gouvernement issu de l’accord du 31 décembre pour lequel celui qui devrait en assurer le suivi, s’est longtemps battu de son vivant.

« Face à cette cacophonie et confusion, des violences ne sont pas à écarter entre des milliers voire des millions de militants des deux familles politiques (UDPS et la famille biologique) qui indubitablement soutiendront la position des leaders de l’opposition politique quant au rapatriement et obsèques de l’illustre disparu et les autorités congolaises qui souvent recourent à l’instrumentalisation des forces de l’ordre pour réprimer les militants et sympathisants de l’opposition », souligne La Voix des sans-Voix dans son communiqué du 10 février 2017.

Cette ONG appelle par conséquent les autorités congolaises à harmoniser les vues avec les responsables de la famille politique et biologique d’Etienne Tshisekedi pour éviter ce risque des violences qui pourraient occasionner des morts.
Menacé de mort, Willy Mishiki sollicite une protection renforcée

La tension monte entre les combattants de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et le vice-ministre de l'Energie, Willy Mishiki.

En toile des fonds, l'intervention dans les médias de Willy Mishiki annonçant la mort imminente du président de ce parti, au moment où il se rendait à l'étranger pour un check up.

Se sentant menacé par les combattants de l'UDPS qui n'ont digéré ses propos sur leur leader à la veille de sa mort, Willy Mishiki sollicite la protection du Premier ministre.

Dans une lettre adressée au chef du gouvernement, le vice-ministre de l'Energie demande à Samy Badibanga de lui confier une mission au Nord et Sud-Kivu pendant le déroulement des funérailles du président de l'UDPS à Kinshasa ou de le placer dans un hôtel hautement sécurisé dans la capitale.

Il a dénoncé par ailleurs le fait que ses propos ont été dénaturés pour être exploités à des fins politiques par ses adversaires.