Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
mediacongo
Retour

Monde

Premier test pour Trump après sa fermeture sélective des frontières

2017-01-30
30.01.2017
2017-01-30
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2017-actu/01-janvier/23-29/manifestants_anti_trump_17_006.jpg -

Manifestations, condamnations politiques, pressions internationales : Donald Trump se retrouve sur la défensive pour sa deuxième semaine à la Maison Blanche, après sa décision contestée de fermer les frontières pendant plusieurs mois à tous les réfugiés ainsi qu'aux ressortissants de sept pays musulmans.

Après un week-end de confusion et de controverse, le président républicain s'est défendu de toute discrimination anti-musulmans, alors que dans le pays des milliers de manifestants se sont rassemblés à Washington, New York, Boston et dans d'autres villes.

Dans les aéroports du pays, les mêmes scènes de détresse ou de joie se reproduisaient parmi les familles dans l'attente de retrouver leurs proches bloqués par les agents d'immigration.

« Les réfugiés sont les bienvenus ! » ont scandé quelque 10 000 personnes dans un parc à la pointe de Manhattan à New York, la Statue de la Liberté visible au large, symbole depuis 1886 de l'accueil des immigrés venus respirer l'air de la liberté.

Des élus démocrates se sont joints au rassemblement. « C'est le début de la dégradation de nos libertés civiques et de nos droits constitutionnels, et nous savons où mène cette route », a lancé le maire de New York, Bill de Blasio.

Des milliers de manifestants se sont aussi fait entendre sous les fenêtres du président Trump dans le parc de la Maison Blanche à Washington. « S'il a fait ça pendant ses sept premiers jours, qui sait ce qui nous attend dans les quatre prochaines années », dit une Serbe présente ici depuis 10 ans, Sonja Davidovic, 37 ans.

Le milliardaire républicain n'a fait qu'appliquer ses promesses de campagne, souligne son entourage, comme lors de la signature toute la semaine passée de décrets sur la santé, l'immigration clandestine, la lutte anti-jihadiste ou le pétrole.

« Pour que les choses soient claires, il ne s'agit pas d'une interdiction visant les musulmans, comme les médias le rapportent faussement », a affirmé le milliardaire dans un communiqué. « Cela n'a rien à voir avec la religion, il s'agit de terrorisme et de la sécurité de notre pays ».

Mais la décision de fermeture sélective des frontières, qui n'est pas aussi large que sa promesse de décembre 2015 d'interdire à tous musulmans de venir aux États-Unis, a bien provoqué le plus grand tollé depuis son investiture et devrait continuer à occuper médias et tribunaux pendant les prochains jours.

Des manifestants anti-Trump se sont rassemblés dimanche dans les rues de Manhattan.

Confusion sur l'application signé vendredi soir, le décret interdit l'entrée à tous les réfugiés, quelle que soit leur origine, pendant 120 jours (de façon indéfinie pour les réfugiés syriens), ainsi qu'à tous les ressortissants de sept pays à majorité musulmane et considérés comme des viviers terroristes par Washington, pendant 90 jours : Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen.

Résultat, au moins 109 personnes ont été arrêtées à leur arrivée aux États-Unis, bien qu'ils aient des visas valides. Après l'intervention samedi soir d'une juge fédérale de Brooklyn, la plupart ont été autorisées à entrer sur le territoire, mais la constitutionnalité du décret n'a pas été tranchée, et celui-ci reste en vigueur.

On ignorait dimanche soir si des personnes restaient en rétention dans le pays, et combien.

L'application du décret s'est faite dans un relatif désordre.

Des détenteurs de cartes vertes - des permis de résident permanent - originaires des sept pays de la liste noire ont déclaré au cours du week-end avoir été refoulés ou interdits d'embarquer dans des vols à destination des États-Unis.

Mais dimanche soir, l'administration américaine a officiellement clarifié la situation : ils auront le droit d'embarquer à destination des États-Unis et bénéficient d'une exemption. Les Américains à double nationalité également.

Reste la question des binationaux, par exemple les Canado-Iraniens ou Franco-Syriens. Samedi, le bureau du Premier ministre Justin Trudeau a annoncé que le décret ne changerait rien pour les Canadiens. Ottawa est allé plus loin en annonçant que le Canada accueillerait tous ceux refoulés du voisin américain.

D'autres capitales sont entrées dans des discussions avec Washington pour obtenir des clarifications, ajoutant à la confusion. Londres a ainsi annoncé que ses ressortissants binationaux ne seraient pas concernés, sauf s'ils voyageaient depuis les pays ciblés.

Critiques politiques

Outre les condamnations internationales, de Téhéran au Caire aux grands pays européens, le président républicain, à la veille de sa deuxième semaine au pouvoir, est attaqué par l'opposition démocrate et par un nombre croissant d'élus de la majorité républicaine, mal à l'aise face à ce qui s'assimile pour beaucoup à une discrimination religieuse à la frontière.

Au moins 10 élus républicains du Congrès ont demandé le retrait du décret, et une quinzaine ont émis des réserves, souvent au nom des valeurs américaines et de la Constitution.

L'image d'un interprète irakien ayant travaillé pour l'armée américaine, arrêté vendredi à New York-Kennedy, a choqué les sénateurs John McCain et Lindsey Graham.

« Malheureusement, nous craignons que ce décret ne nous affaiblisse dans la lutte contre le terrorisme », ont-ils déclaré.

« Les tribunaux jugeront s'il est allé trop loin », a prudemment déclaré Mitch McConnell, chef de la majorité sénatoriale, sur la chaîne ABC.


La presse
C’est vous qui le dites : 2 commentaires
8408 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


Anonyme @7W5HWIV   Message  - Publié le 30.01.2017 à 15:36
TRUNP a raison. Restez dans vos pays et obligez vos dirigeants a ameliorer votre social et non fuire vers l'Amerique non seulement pour y respirer l'air de la liberte et vous commencez meme a en tuer les ressortissants.

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
Jamel @UPHR8QX   Message  - Publié le 30.01.2017 à 11:32
Où est Pierrero qui fait beaucoup de bruits dans les grands lacs ??? Qu'il bloque les avancées de Trump ? Bosuki

Réagir

Répondre
@
Insérez un émoji
right
Article suivant Etats-Unis : des expulsions interdites
left
Article précédent Des incendies ravagent le centre du Chili, Santiago sous la fumée

Les plus commentés

Afrique Insécurité dans l'Est de la RDC : Kagame exige à Tshisekedi de revenir sur ses propos d'attaquer le Rwanda avant de le rencontrer !

25.03.2024, 32 commentaires

Afrique La compromission de Luanda : Kinshasa reconnaît les FDLR, Kigali se frotte les mains

25.03.2024, 7 commentaires

Politique Agression rwandaise : « Un jour d’une manière ou d’une autre, tout ceci s’arrêtera » (Félix Tshisekedi)

26.03.2024, 7 commentaires

Afrique Pour Paul Kagame, l’armée sud-africaine ne devrait pas combattre le M23 « qui défend ses droits »

27.03.2024, 7 commentaires

Ont commenté cet article



Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance