Politique
Le chef de la Maison civile du chef de l’Etat, l’ambassadeur Théodore Mugalu, soutient que l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) est « co-propriétaire » de l’actuel régime au pouvoir en République démocratique du Congo. Car, explique-t-il, cette formation politique chère à Etienne Tshisekedi a mené la même lutte que celle de l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila pour chasser la dictature de Mobutu. Et d’ailleurs, poursuit-il, à peine accédé au pouvoir, Laurent-Désiré Kabila a nommé comme gouverneurs de la quasi-totalité de provinces des membres de l’UDPS, parmi lesquels Théophile Mbemba Fundu pour la ville de Kinshasa.
Théodore Mugalu a fait ces révélations ce samedi 21 janvier 2017 à Kinshasa, lors d’une émission diffusée sur une chaîne de télévision privée de la place, à laquelle d’autres organes de presse ont été conviés.
De la révolution pardon
Au lendemain du 17 mai 1997, après avoir pris les commandes de la République démocratique au terme de sept mois seulement de guerre, Mzée Laurent-Désiré Kabila s’est réuni avec tous les anciens dignitaires du régime Mobutu restés à Kinshasa après la guerre de libération. « C’est la révolution pardon », explique le chef de la Maison civile. Surtout que plusieurs d’entre eux, dont Jeannot Bemba Saolona, ont été nommés ministres de son tout premier gouvernement.
Lumumba-LD Kabila, un plan divin pour sauver la RDC
Pour Théodore Mugalu, Patrice Emery Lumumba et Laurent-Désiré Kabila sont des héros nationaux qui étaient dans le plan de Dieu pour sauver la République démocratique du Congo des griffes du diable.
Le Congo était une colonie belge, il a fallu que Lumumba, inspiré par Dieu, se sacrifie pour que les Congolais deviennent libres, indépendants.
De même, Laurent-Désiré Kabila a dit non à l’impérialisme, estimant que seul le Congolais était maître de son destin, et pouvait se prendre en charge sans pour autant tendre la main à l’Occident. En 1961, lors de l’assassinat de Lumumba, M’Zée qui n’avait que 19 ans, a dit à sa mère, Jeanine Mafika, qu’il était révolté de cet assassinat. « Moi, je serai un autre Lumumba », a-t-il prophétisé. 40 ans après, c’est le même M’zée qui a « libéré » le peuple congolais de la dictature de la deuxième République. Et il est mort le 16 janvier, un jour avant la date commémorative de la mort de Lumumba, dans les circonstances quasi identiques.
Deux semaines avant sa mort, LD Kabila a fait un discours à la nation, le 1er janvier 2001. « Malgré les vicissitudes graves que vit notre pays, nous restons, plus que jamais, confiants en l’avenir de notre patrie. La République démocratique du Congo est un pays choisi par Dieu et le plan divin se réalisera totalement sur cette terre africaine du Congo démocratique, quelles que soient les tentatives humaines intérieures et extérieures ». C’était le dernier message de M’zée.
Pour l’orateur, Laurent-Désiré Kabila et Patrice Emery Lumumba ont signé leur testament avec du sang.
Nettoyer l’espace politique
L’orateur pense que pour que la République démocratique du Congo aille de l’avant, il est important de nettoyer l’espace politique, mettre fin aux messages incendiaires. Car la classe politique a pris en otage le pouvoir du souverain primaire.
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