Des partenaires honorés de leur appui à la gestion des aires protégées en RDC

La gestion des aires protégées figure parmi les plus grands défis à relever dans le domaine environnemental en République démocratique du Congo (RDC). Et dans cette optique, les partenaires bilatéraux et multilatéraux de la République démocratique du Congo ne lésinent pas sur les moyens pour appuyer le pays dans ce domaine.

Parmi eux, African fondation wildlife (AWF). Un des partenaires reconnu à travers le monde pour son implication dans la conservation de la nature. Elle appuie la RDC dans ses efforts de conservation de la nature depuis plusieurs années. Des interventions techniques et financières souvent engagées pour aider l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) afin de relever le défi de la gestion de certaines aires protégées.

Notamment dans le paysage Maringa Lopori Wamba, l’un des grands espaces qui héberge les éléphants de forêt et les bonobos.

Des réalisations saluées par le Manager-Pays de l’Awf, Hugues Akpona, à l’occasion de la 16ème réunion des parties, membres du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC). Une réunion qui se tient à Kigali (Rwanda).

« Notre intervention dans le domaine de chasse et réserve de Bili-Uélé parait comme une résurrection de ce site. Nous avons réalisé de grandes choses. Entre autres le renforcement des capacités du personnel en termes de formations, d’appui aux patrouilles et la mise en place de la nouvelle technologie pour la surveillance (Smart service tracker). Toutefois, nous sommes à mi-parcours. Au moment opportun, nous pourrons évaluer avec l’ICCN et en améliorer les faiblesses », a-t-il indiqué.

A l’échelle nationale, l’AWF intervient dans l’amélioration de l’efficacité de gestion des aires protégées, en mettant un accent particulier sur le développement local. Outre son appui à l’ICCN, African fondation wildlife accompagne les communautés riveraines des aires protégées de la RDC dans la mise en place des forêts communautaires. Ce qui, selon les spécialistes, favorise la meilleure gestion des forêts en République démocratique du Congo.

« Appuyer la gestion des aires protégées sans appuyer l’homme serait une gabegie. Nous aidons les communautés dans le développement de l’agriculture. Pour y arriver, nous leur distribuons des semences améliorées et renforçons leurs capacités dans l’amélioration des pratiques agricoles afin d’assurer un meilleur rendement. Ce qui a un impact positif sur la gestion des sites de l’ICCN », a précisé Hugues Akpona.

Le manager de l’AWF reconnait tout de même les difficultés d’ordre infrastructurelles rencontrées durant l’exécution de différents projets. « L’aspect business de nos interventions dans les différents sites est buté aux conditions du milieu. Pas de routes, ni électricité, bref, l’enclavement de sites présente un défis pour lesquels nous devons étudier les moyens pour les surmonter », a-t-il fait remarquer.

Pour l’année 2017, l’AWF entend maintenir le même rythme d’investissement, tout en recadrant certains aspects.