Economie
Le Projet de développement du pôle de croissance ouest (PDPC) de la Banque mondiale vise à augmenter la productivité et l’emploi dans les chaînes de valeur de filières huile de palme, riz et manioc dans le Kongo Central.
Dans le cadre du mois de l’agriculture, la Banque mondiale vient de partager avec les étudiants de la faculté des Sciences agronomiques de l’Université de Kinshasa (Unikin), son engagement à la relance du secteur agricole en RDC. Ce, à travers, notamment, le projet d’appui à la réhabilitation et à la relance du secteur agricole en République démocratique du Congo (PARRSA) et le projet de développement du pôle de croissance Ouest (PDPC). Ce sujet a fait l’objet d’une conférence organisée, le vendredi 18 novembre 2016, dans la salle de défense de la faculté des Sciences agronomiques de cette Alma mater.
Le professeur Bodo, qui a représenté le coordonnateur du PDPC, a rappelé que pour ce projet, le gouvernement congolais a obtenu de la Banque mondiale le financement de 110 millions USD. Le projet est réalisé par la Cellule d’exécution des financements en faveur des Etats fragiles (CFEF), sous la tutelle du ministère des Finances.
Quant aux avantages, le professeur Bodo a indiqué que le projet qui couvre la période de 2013 à 2019 devrait permettre de générer environ 11 000 emplois, d’accroître les revenus de près de 50 000 agriculteurs, de faire bénéficier à au moins 10 grandes entreprises et 30 PME de l’avantage des terrains industriels sécurisés et entretenus dans la Zone économique spéciale (ZES) de Maluku.
Le projet contribue au deuxième pilier du document stratégique du gouvernement pour la réduction de la pauvreté-PRSP-2-diversification de l’économie. Il comprend quatre composantes, à savoir le développement de chaînes de valeur agricoles dans le Kongo Central ; la mise en place de la ZES de Maluku ; le développement proactif des affaires ; et l’appui à la coordination, contrôle, communication et évaluation des impacts.
Réalisations
Évoquant les principales réalisations du PDPC, le représentant du coordonnateur Alain Lungungu Kisoso, a indiqué que dans sa composante 1, le projet a déjà eu à produire 11 tonnes de semences de base de riz, 1.448.668,8 mètres linéaires des boutures primaires de manioc, 11.886 plantules de palmiers à huile, 40,9 tonnes de semences de riz, 2.513.603 mètres linéaires des boutures saines de manioc. Le PDPC a aussi comme réalisations dans sa composante 1 la réhabilitation des infrastructures dans 3 stations de l’INERA, l’équipement de 3 laboratoires à l’INERA Mvuazi, la réhabilitation en cours de 542,2 km des pistes rurales, la réalisation des études pour la construction des plateformes agroindustrielles, le recrutement de l’entreprise pour la construction de la ligne électrique moyenne tension Moenge-Lukula.
Dans sa composante 2, le projet PDPC a eu à apurer plus de 90% du foncier de la ZES de Maluku. Dans sa composante 3, le PDPC a appuyé l’ANAPI sur la communication des réformes du Doing business, puis sur la réalisation de cinq études thématiques sur le climat des affaires. Dans sa composante 4, le PDPC a mis en place l’équipe de gestion du projet ; il a aussi monté une stratégie de communication ; implémenté le progiciel Tompro pour la gestion ; et rédigé un manuel de suivi-évaluation et communication des résultats.
Le chargé du projet à la Banque mondiale, Amadou Ba, a rappelé que l’engagement de son institution à la relance du secteur agricole en RDC consiste à appuyer le gouvernement congolais à réaliser ses programmes. C’est dans ce contexte qu’il a lancé un appel aux autorités congolaises à capitaliser cet accompagnement pour rendre durables ses institutions telles que le ministère de l’Agriculture ou les services publics dont l’INERA, le SENASEM.
Au terme de cet échange, plusieurs recommandations ont été formulées, à savoir mener des études pour la production à grande échelle de safoutiers comme alternative à la production du palmier à huile ; approfondir les études de faisabilité en rapport avec la mise en place des parcs agroindustriels, en tenant compte des aspects sociaux, fonciers et environnementaux ; l’agence exécutant ce projet de la Banque mondiale devra travailler en collaboration avec les étudiants pour les encourager à embrasser cette filière de formation en Sciences agronomiques.
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