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Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
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Economie

Secteur du palmier à huile : le WWF salue la signature de la Déclaration de Marrakech

2016-11-17
17.11.2016
Science & env.
2016-11-17
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L'engagement signé le 16  novembre au Maroc, en marge de la COP 22, par sept pays africains dont la RDC, vise le développement durable du secteur du palmier à huile en Afrique.

Dans un communiqué du 16 novembre, le Fonds mondial de la nature (WWF) s’est réjoui de la signature, en marge de la 22e conférence des parties (COP22) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, de la signature, par sept pays africains, dont la RDC, de la Déclaration de Marrakech pour un développement durable du secteur du palmier à huile en Afrique. « La signature par la RDC de cette déclaration est une avancée importante en direction d’un développement planifié et régulé de la filière du palmier à huile en RDC, aligné à la stratégie nationale REDD+, permettant à terme d’améliorer les progrès des partenaires vers les objectifs de développement durable adoptés par les Nations unies et ses pays membres », a, pour sa part, souligné le directeur de la Conservation au WWF-RDC, Bruno Perodeau.

Cette Déclaration de Marrakech, a noté l’ONG internationale, résulte d’efforts actuels consentis par les représentants du secteur privé, public et de la société civile des pays concernés sous l’égide de l’Alliance pour les forêts tropicales 2020 (TFA 2020). « Elle signifie la reconnaissance aux yeux de tous du fait que l’investissement dans la filière du palmier à huile en Afrique, dont on espère les retombées économiques dans la région, comporte aussi le risque d’importantes répercussions négatives sur le plan social et environnemental : déboisement, conflits fonciers, violation des droits de l’homme et destruction de hautes valeurs de conservation, notamment », a souligné le WWF. À l’en croire, la Déclaration de Marrakech est l’aboutissement du travail mené par les partenaires en Afrique centrale et de l’Ouest, en collaboration avec l’Alliance pour les forêts tropicales 2020 (TFA 2020) pour mettre en place « l’Initiative pour l’Huile de Palme Durable en Afrique » et dont la signature constitue une première pour l’initiative TFA 2020 au niveau mondial. Sa vision, a rappelé l’ONG internationale, est d’avoir une industrie d’huile de palme prospère, créatrice d’emploi pour les communautés locales, limitant les impacts environnementaux et sociaux négatifs et protégeant les riches forêts tropicales d’Afrique.

Volonté ferme de jouer un rôle moteur

Pour le WWF, par cette Déclaration de Marrakech, ces États africains (République centrafricaine, Côte d’Ivoire, Ghana, Liberia, République du Congo, Sierra Leone et RDC) démontrent leur volonté ferme de jouer un rôle moteur dans la mise en place nécessaire de chaînes d’approvisionnement en produits de base durables qui s’attaquent aux problèmes du déboisement et de la pauvreté. Cette Déclaration, qui revient à concilier développement économique local et objectifs de développement durable, libérera, a-t-elle rassuré, l’action future et, de manière plus importante, le potentiel d’extension de la filière, tout en atténuant le risque associé aux investissements dans les projets de développement du palmier à huile, ce qui renforcera la réputation de ces pays comme fournisseurs responsables et sûrs d’huile de palme et favorisera une croissance verte. « En signant la Déclaration de Marrakech et en tenant les engagements qui en découlent, ces gouvernants africains montrent clairement qu’ils ont à cœur d’honorer et de mettre en œuvre les traités, conventions et déclarations au niveau international, régional et national auxquels ces pays sont partie, y compris l’Accord de Paris, qu’ils ont ratifié en 2015 », a souligné le WWF.

Aussi cette ONG internationale a-t-elle noté que les pays signataires de la déclaration s’engagent à mettre en œuvre des plans d’action nationaux pour un développement durable de la filière de l’huile de palme qui prennent en compte les plans de développement des pays africains, considérant les objectifs environnementaux de réduction de la déforestation et de développement à faible intensité de carbone et se basant sur des principes directeurs dont la durabilité financière, sociale et environnementale, la bonne gouvernance, la transparence, la reconnaissance des droits de l’homme et des communautés, la collaboration et partenariats ainsi que le partage équitable des bénéfices. Alors que le développement de la filière devra, en outre, promouvoir une croissance socio-économique qui soit, d’une part, en adéquation avec la protection de l’environnement de manière à garantir la survie à long terme de la biodiversité et des écosystèmes et, d’autre part, favoriser des conditions de vie durables pour les populations locales en générant des emplois, offrant des conditions de travail justes et équitables qui contribuent à l’amélioration du niveau de vie des populations rurales et à la lutte contre la pauvreté par le biais d’un partage équitable des bénéfices. Ces pays signataires s’engagent, par ailleurs, à ce que soient encouragés les investissements appropriés, responsables et transparents pour la filière de l’huile de palme adoptant les meilleures pratiques internationales de gestion agricole, sociale et environnementale et promouvant la certification de l’huile de palme.

La TFA 2020 est un partenariat public-privé dont les partenaires s’efforcent individuellement de réduire la déforestation tropicale liée aux approvisionnements en denrées telles que l’huile de palme, le soja, la viande de bœuf, le papier et la pulpe de papier. Alors que la table ronde sur l’huile de palme durable (RSPO), lancée par le WWF en 2004, rassemble des parties prenantes issues des secteurs de l’industrie de l’huile de palme, des banques et des investisseurs, des ONG de protection de l’environnement et des ONG de développement. Son objectif est de développer et de mettre en application des normes mondiales de production de l’huile de palme permettant de réduire la déforestation, de préserver la biodiversité et de respecter les moyens de subsistance des communautés rurales dans les pays producteurs d’huile.

Lucien Dianzenza
Adiac-Congo / MCN
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