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L'accès au site du ministère canadien de l'Immigration a progressivement ralenti hier soir à mesure que le candidat républicain Donald Trump emportait des Etats clés avant d'être inaccessible (sans doute en raison de surcharge) quand il s'approchait de la barre des 270 grands électeurs, synonyme de victoire. L’origine précise du plantage n’est pas connue mais pourrait être liée à une surcharge de connexions alors que la victoire de Donald Trump devenait de plus en plus crédible.
Alors que les premiers résultats de l’élection présidentielle américaine donnaient Donald Trump favori face à Hillary Clinton, mercredi 9 novembre, de nombreux internautes ont constaté que le site d’information officiel du gouvernement canadien pour émigrer au Canada n’était plus accessible.
La tendance avait déjà été constatée par Google au moment des victoires de Donald Trump lors des primaires républicaines, en mars. La blague de « déménager au Canada » en cas de victoire du candidat républicain à la Maison Blanche était ensuite devenue récurrente. Sur le Gawker, un Américain étant parti au Canada après la victoire de George W. Bush en 2000 donnait même quelques conseils pour y parvenir.
Tendance constatée par le moteur de recherche Google sur le sujet « déménager au Canada »
Ce site expliquant les démarches à engager ou donnant les critères d'éligibilité pour obtenir la résidence ou la nationalité canadienne, a commencé à envoyer un message d'erreur vers 23H00 locale (04H00 GMT mercredi) quand la Floride a basculé dans l'escarcelle de Donald Trump.
le site "Cape Breton if Donald Trump wins": une blague devenue crédible ?
Depuis plusieurs mois, bon nombre d'Américains ont manifesté leur intention de déménager de l'autre côté de la frontière au nord des Etats-Unis en cas de victoire du milliardaire. Des agences immobilières et même quelques régions en mal de population ont profité de l'occasion pour se faire de la publicité.
Alors que Donald Trump n'était qu'un candidat parmi une dizaine de républicains pour la course à l'investiture l'hiver dernier, la petite île du Cap Breton au nord de la province de Nouvelle-Ecosse sur la côte atlantique avait ainsi proposé d'accueillir les Américains préférant éviter une administration Trump.
Sur le mode humoristique, le site "Cape Breton if Donald Trump wins" (Cap Breton si Donald Trump gagne) vantait la possibilité d'acheter une maison bon marché et de décrocher facilement un emploi dans une région plutôt déserte, à 400 km de la frontière américaine. Plusieurs célébrités américaines ont promis de déménager au Canada en cas de victoire de Donald Trump.
Dernier en date, le héros de la série culte Breaking Bad, Bryan Cranston, a émis cette volonté la semaine dernière, selon le Hollywood Reporter. Les chanteuses Cher, Barbra Streisand ou la star de la série télévisée "Girls" Lena Dunham, ont aussi ces derniers mois affiché ce désir de franchir la frontière.
Le site d'information Business Insider a d'ailleurs twitté cette nuit sur le fait que l'article le plus consulté de la nuit sur son site était celui qui indiquait comment émigrer au Canada.
Le site d’information Quartz y a répondu quelques jours avant l’élection en rappelant que le Canada dirigé par Justin Trudeau n’était pas forcément le havre de paix idéal que les Américains pouvaient se plaire à imaginer. Le maire de Montréal a néanmoins annoncé, alors que la victoire de Donald Trump devenait de plus en plus crédible, que les bureaux d’intégration de nouveaux arrivants allaient rester exceptionnellement ouverts pour la journée du mardi.
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Capture d’écran du site de l’immigration canadienne mercredi 9 novembre à 6 heures du matin.