Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
mediacongo
Retour

Provinces

Examen d’Etat 2014 : le Katanga, après le Bas-Congo, prend en charge les frais de participation

2014-06-16
16.06.2014 , Kinshasa
Provinces / Société
2014-06-16
Ajouter aux favoris
En 2007, la province du Bas-Congo était la première à se manifester en prenant en charge la totalité des frais de participation aux épreuves de l’examen d’Etat. En 2008, c’est la moitié des frais qui avait été prise en charge par la province du Bas-Congo.

Le Katanga vient d’emboîter le pas au Bas-Congo en prenant en charge les frais de participation aux épreuves de l’examen d’Etat pour l’édition 2014.

La passation des épreuves de la session ordinaire de l’examen 2014 est fixée au 23 juin, conformément au calendrier scolaire 2013-2014. Ces épreuves se dérouleront dans les trente provinces éducationnelles de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnelles (EPSP) ainsi que dans les pays hors frontières où fonctionnent des écoles consulaires dispensant le programme de l’enseignement national congolais (République démocratique du Congo). Il s’agit de la République d’Angola, de la République de Tanzanie, de la République du Burundi, de la République du Congo-Brazzaville.   

A chaque édition des épreuves de l’examen d’Etat, des frais de participation sont payés par le candidat, dont la fixation est de la compétence du gouverneur de province.

Le paiement des frais de participation a toujours été, on le sait, un casse-tête pour de nombreux parents démunis et confrontés aux problèmes de tous ordres. Des chefs d’établissements font pression sur les parents pour qu’ils s’acquittent de leurs obligations avant la passation des épreuves. Mais souvent, constate-t-on, devant l’incapacité de certains à s’acquitter de ces frais dans le délai, certains chefs d’établissements scolaires font preuve de mauvaise pour faire voir des vertes et des pas mûres aux parents. Ils exercent à leur endroit une véritable pression pour les contraindre à s’exécuter. Pour cela, certains chefs d’établissements scolaires retiennent les jetons remis aux élèves finalistes, donnant accès aux centres de passation des épreuves.

Face aux agissements de certains chefs d’établissements indélicats, les parents élèvent une vive protestation pour fustiger ce genre de comportements.

Les autorités provinciales du Bas-Congo avaient été les premières à se manifester en République démocratique du Congo, soucieuses du sort des parents d’élèves finalistes. Elles avaient, en 2007 et pour la première fois, décidé de voler au secours des finalistes qui devaient affronter les épreuves de l’examen d’Etat. Cela en payant la totalité des frais de participation requise, pour l’ensemble des candidats de cette province.

Un geste qui avait été hautement apprécié par les bénéficiaires, aussi bien que par leurs parents.

Au total, quelque 130 millions de francs congolais avaient été payés à cette fin, avons-nous appris officiellement.

Le Katanga emboîte le pas au Bas-Congo

Les autorités provinciales du Bas-Congo ont réédité le geste en 2008, en prenant en charge, cette fois-ci, la moitié des frais de participation pour chaque finaliste à l’examen d’Etat.

Autre décision prise par l’exécutif provincial : accorder des bourses d’études à tous les finalistes dont les parents travaillent à la Cimenterie nationale (CINAT) basée à Kimpese, localité située dans la province du Bas-Congo. La décision avait été prise plus tard.

Seulement voilà : les autorités de la province du Katanga ont emboîté le pas à celles du Bas-Congo. La télévision nationale a annoncé le samedi 14 juin la décision des autorités provinciales du Katanga de prendre en charge la totalité des frais de participation des finalistes de l’ensemble de la province. Cela ne peut que réjouir les bénéficiaires. Mais, pensons-nous, si d’autres provinces pouvaient faire de même, cela soulagerait nombre de parents démunis et pourquoi pas permettre aux finalistes d’aborder les épreuves de l’examen d’Etat avec sérénité.

A noter que la décision du ministre de l’EPSP portant interdiction du phénomène « maquis » pour les finalistes reste en vigueur. Il s’agit de regroupement des finalistes - filles et garçons confondus -  dans des maisons louées aux privés pour préparer les épreuves de l’examen d’Etat.

Dès lors, les parents et tuteurs d’enfants sont avertis par le ministre de l’EPSP qui rappelle que cette pratique demeure interdite à travers le territoire national.

Des instructions ont été données aux gouverneurs de province ainsi qu’au gouverneur de la ville de Kinshasa qui, à leur tour, vont les répercuter à leurs collaborateurs, à tous les niveaux de l’organisation des épreuves, pour la bonne organisation de celles-ci.


C’est vous qui le dites :
8498 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant Questionnements autour du sort des ADF-Nalu et de leurs otages
left
Article précédent Katanga : 12 000 enfants travaillent dans les sites miniers, selon l’ONG Refed

Les plus commentés

Afrique Insécurité dans l'Est de la RDC : Kagame exige à Tshisekedi de revenir sur ses propos d'attaquer le Rwanda avant de le rencontrer !

25.03.2024, 33 commentaires

Politique Fervent Kabiliste jusqu'il y a peu, Henry Magie rejoint Nangaa et l'AFC dans la rébellion

28.03.2024, 12 commentaires

Afrique La compromission de Luanda : Kinshasa reconnaît les FDLR, Kigali se frotte les mains

25.03.2024, 8 commentaires

Politique Agression rwandaise : « Un jour d’une manière ou d’une autre, tout ceci s’arrêtera » (Félix Tshisekedi)

26.03.2024, 8 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance