Société
Depuis ce jeudi 22 septembre, plusieurs camps de la ville de Kinshasa font l'objet d'un contrôle systématique par des hommes en uniformes suite aux événements des 19 et 20 septembre ayant causé des pertes en vies humaines et matérielles. C'est le cas notamment des camps Bumba, Loano et Kokolo.
Bouclage au Camp Bumba
Le Camp Bumba, situé dans la commune de Lemba, au quartier Salongo, a connu un bouclage ce jeudi 22 septembre dans la matinée.
Militaires et policiers ont encerclé ce site, et fouillé des habitations, à la recherche des armes. En effet, des enfants des soldats sont soupçonnés d'arracher des armes à feu et autres effets militaires les 19 et 20 septembre derniers, lors de la manifestation du Rassemblement exigeant la convocation du scrutin présidentiel par la Commission électorale nationale indépendante, conformément à la Constitution en vigueur en République démocratique du Congo.
Mercredi 21, c'est le camp Kabila, ex camp Mobutu, dans la commune de Lemba, qui a été bouclé.
Selon des sources proches des deux camps, quelques jeunes garçons âgés de 20 à 25 ans répondent pour l'instant aux questions des juges.
Il faut noter qu'un camp militaire ne peut que contenir des armes, car habité par des soldats. Difficile donc de savoir si les effets militaires trouvés lors de ces deux bouclages sont l'œuvre des manifestants des 19 et 20 septembre.
Débandade au camp Kokolo
A l'heure actuelle, la débandade est totale au camp Kokolo situé entre la commune huppée de la Gombe et celle de Bandalungwa.
Des militaires venus d'ailleurs ont verrouillé toutes les entrées de ce site. "Pas d'entrée pas de sortie", explique un civil qui ne sait plus quitter le lieu.
Pour l'heure, c'est la chasse à la jeunesse. Tout celui dont l'âge varie entre 20 et 30 ans, sans carte d'identité, est cueilli par des agents de l'ordre. Aux dernières nouvelles, même ceux qui possèdent leurs identités subissent le même sort.
Les hommes en uniforme, renseigne-t-on, sont non seulement en quête d'armes à feu, mais aussi, des biens pillés les 19 et 20 septembre.
Malheureusement, même des visiteurs et autres victimes en paient les frais.
Camp Loano : des militaires à la recherche des pilleurs
Il n'est pas possible d'accéder au camp Loano, sur l'avenue Nguma, dans la commune de Ngaliema, ni d'en sortir. Ce, depuis jeudi 22 septembre dans la soirée.
La situation perdure jusque ce vendredi 23 septembre courant.
Des sources renseignent que plusieurs pilleurs ayant opéré les 19 et 20 septembre, habitant les quartiers avoisinants, s'y seraient réfugiés.
Ainsi, plusieurs arrestations ont été opérées. Encore une fois, ce sont des jeunes qui sont ciblés.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique Guerre dans l’Est : « Je vais rencontrer Paul Kagame pour lui dire qu’il est criminel » (Félix Tshisekedi)
30.04.2024, 33 commentairesSociété Le PG près la Cour de cassation ordonne le PG près la Cour d’appel de Kin/Matete, d’ouvrir une information judiciaire à charge du cardinal Ambongo
28.04.2024, 20 commentairesSociété Jean-Pierre Bodjoko sur le dossier Cardinal Ambongo : "Que le PG près la Cour de Cassation se pèse avant d'affronter un Cardinal de l'église catholique" !
28.04.2024, 18 commentairesPolitique « Envisager d’engager une action en justice contre le cardinal Ambongo est la goutte d’eau qui fait déborder le vase » (Fayulu)
29.04.2024, 13 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance