Société
Après ‘‘la guerre’‘ des chiffres entre pouvoir et opposition, la police de Kinshasa a produit un ‘‘bilan provisoire’‘ de ‘‘trente-deux (32) personnes tuées lundi 19 et mardi 20 septembre’‘ dans les violences entre manifestants jeunes et force de l’ordre.
« Depuis le 19 jusqu’au 20 septembre 2016, cela se chiffre désormais provisoirement à 32 tués », a déclaré à la presse le colonel Pierre-Rombaut Mwana-Mputu, porte-parole de la police nationale de la République démocratique du Congo.
Un bilan certainement contesté par l’opposition qui annonçait hier plus de 50 morts et plusieurs blessés.
Le pays a viré dans une violence accrue pendant deux jours. Ce mercredi 21 septembre la vie a repris un cours normal dans la capitale congolaise Kinshasa après deux journées de pillages et d’affrontements meurtriers entre forces de l’ordre et jeunes réclamant le départ du président Joseph Kabila.
La Constitution interdit à Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se représenter, mais le chef de l’État ne donne aucun signe de vouloir quitter son poste alors que le scrutin présidentiel apparaît désormais impossible à organiser dans les temps.
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