Enfants vivant avec handicap, personnes de 3e âge : Kabila envisage un Programme national d’encadrement et de protection

Une personne de troisième âge constitue, sous d’autres cieux, une bibliothèque dans la société. Elle bénéficie de toute la protection et, est régulièrement consultée en cas de besoin. Car, quand bien même la bouche d’un vieillard pue mais, elle  procure de la sagesse, dit-on.

En République démocratique du Congo par contre, plus on est avancé en âge, mieux l’on devient indésirable dans la société, voire dans sa propre famille biologique. On est vite taxé de sorcier avec conséquence, d’être attribué, la responsabilité de chaque cas de malheur survenu dans la famille.

Trop c’est trop. Dans son discours événementiel, prononcé hier mercredi 23 octobre devant le deux chambres du Parlement, réunies en Congrès à l’hémicycle du Palais du peuple, Joseph Kabila tape du poing sur la table. Il tient résolument à mettre un terme à ces genres des pratiques rétrogrades qui tirent encore le pays vers le bas. Cette problématique est l’une des préoccupations abordées par le chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange.

A cet effet, il entend instituer en République démocratique du Congo, un Programme national d’éducation des enfants vivants avec handicap et ou sorciers et la protection des personnes de troisième âge.

C’est un programme vaste et très ambitieux certes ! Et ce, compte tenu de l’immensité des défis à surmonter dans ce secteur.

Dans l’entendement du chef de l’Etat Joseph Kabila, aucun enfant vivant avec handicap ni sorcier, moins encore, une personne de troisième ne peut être l’objet d’une victimisation du fait de son état de vulnérabilité.

C’est pourquoi, le président de la République invite tous les Congolais, singulièrement les jeunes à bannir cette mentalité ignominieuse de marginaliser une telle catégorie sociale. 

Pour y parvenir, Joseph Kabila en appelle à la conscience de toutes les forces vives du pays à s’approprier cette lutte.

En un mot comme en mille, devant son homologue congolais, le président Dénis Sassou N’Guesso, la présidente de la Commission de l’Union africaine, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, les présidents de deux chambres du Parlement, les membres du Gouvernement, représentés  par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités en RD Congo ainsi que les différentes personnalités politico-administrative, des FARDC et de la Police nationale Congolaise, le président de la République exhorte tous, à protéger cette couche sociale vulnérable.

Pour ce faire, il instruit la police nationale et les services des renseignements à mettre toutes les batteries en marche afin d’endiguer définitivement de telles pratiques qui n’ont que trop duré et n’ont cessé à discréditer le Gouvernement.

En tout état de cause, le Gouvernement de cohésion nationale annoncé par le chef de l’Etat lors de son discours, sera comptable de la matérialisation de toutes ces décisions qui ne peuvent souffrir d’aucune faille.

Signalons à titre de rappel que, ces décisions du Commandant suprême résultent des résolutions issues des concertations nationales et pour lesquelles, le chef de l’Etat a promis d’y répondre positivement.