Culture
Avant de créer cette ambiance de fête, sous les auspices de Optimum, au cours d’une conférence de presse, Stéphanie, Directrice de production de la 8 édition du festival JazzKif a présenté le contexte et a remercié les artistes, les sponsors et la presse pour leur présence avant de contextualiser l’événement. Une autre explication est venue de Paul Leperc, initiateur du festival et selon lui, « on fait la promotion du Jazz » et d’ajouter, « il y a un temps, quelques milieux avec deux tendances nous stigmatiser, une disait vous faites une musique des blancs et une autre rétorquait où allez-vous avec cette musique des noirs. Mais on a tenu tête et aujourd’hui le Festival commence à prendre de l’ampleur ».
La 8ème édition met l’accent particulier sur la célébration des 20 ans de carrière de Lokwa Kanza. La star-vedette qui fête à partir de 1994 où il commence avec la carrière « Lokwa Solo », aura autour de lui et ici la liste longue, Richard Bona, Sara Tavares, Kinjazz, Nteko, Oliverman, Clarkk and Co, Franco na Biso, le maestro Olivier Tshimanga.
Il faut dire que la musique a accompagné cette star depuis sa tendre enfance et devenu adolescent, il se rappelle d’un certain Vieux Simbar avec le groupe Sm-Sim où il accumule les leçons de la guitare. Et majeur, à 19 ans, sous l’aile de Ray Lema, Lokwa Kanza intègre le Ballet national. Une année après, il est guitariste chez les Redoutables de Abeti Masikini. De son vrai nom, Elisabeth Finant, né en 1951, une grande star déjà à l’âge de 17 ans par un concours de musique organisé par l’artiste Gérard Madiata en 1968 au Parc de Boeck à Kinshasa. Elle sort en tête avec un certain Soki Dianzenza de même âge qu’elle. C’était le chemin de Lokwa qu’il amène à Abidjan en Côte d’Ivoire et il déparque à Paris en 1984 et s’y installe. Il croise de nouveau Ray Lema et collabore avec dans l’album « Bwa zoulu gang ». Et depuis, en 1994, il ne cesse de travailler en solo ou de prêter main forte à d’autres artistes, tels que Sixun, Papa Wemba, Manu Dibango, Angélique Kidjo, etc. Lokwa Kanza qui est à sa 6ème album et travaille pour un septième, pense que « Wapi Yo ! » aura été celui qui touche plus à son cœur.
Lokwa Kanza qui prend le temps de revenir dans sa ville de cœur, Kinshasa, pour souffler avec ses fans kinois ses vingt bougies d’anniversaire que JazzKif lui offre est très fier de fêter et il dit : « dans mon prochain album, je réserverai une place à notre rumba national teinte d’agbaya. Les générations qui arrivent se doivent de scruter la richesse de notre musique dans son ensemble. Et si la chance nous est donnée, nous apporterons notre expertise dans une école de musique ».
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