Afrique
Les musulmans du Gabon ont célébré la Tabaski ou l’Aïd al-Adha (fête du sacrifice) dimanche 11 septembre malgré la crise politique qui secoue le pays depuis les résultats de la présidentielle, les festivités se sont déroulées dans le calme. À Libreville, les préparatifs se sont déroulés comme toujours, notamment au marché à bestiaux.
La crise post-électorale actuelle au Gabon n’a pas empêché le déroulement des festivités de la Tabaski, célébrées ce dimanche par la communauté musulmane.
La veille, les marchés à bestiaux grouillaient de monde. Ces derniers ont été marqués d’une intense activité commerciale. Les préparatifs allaient bon train.
“Ils se préparent comme chaque année, ils sont confiants. Il y a la fête et on va bien fêter. C’est la fête de l’islam, nous allons bien la fêter et il n’y a pas de souci. On a des moutons qui sont venus, on les a déchargés, le service d’élevage les a contrôlés et ils sont en très bonne santé, s’est exprimé Obam Adamou, président du marché.
Malgré les tensions présentes dans le pays, l’on n’a pas dérogé à la règle du partage, comme recommandé par les cinq piliers de l’islam.
“Le mouton si on l’égorge tu ne dois pas le garder à la maison pour toi seul. On partage avec les gens qui n’ont pas la possibilité de payer, tu dois le partager à droite à gauche. La fête n’est pas dans les trucs de la politique, ça ne regarde pas la politique. Ça fait partie des piliers de l’islam", rappelle Abdul-RAOUF, fidèle musulman.
Une célébration qui a lieu, alors que plusieurs pays ont appelé à un retour à la paix au Gabon, secoué par des violences, nées de la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle du 27 août.
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