Economie
Par ailleurs, les lignes pour la périphérie de Kinshasa seront desservies après quelques préalables normatifs. C’est le cas de Mitendi, Mbudi et ailleurs. Le ministre a annoncé, également, l’ouverture des bandes dédiées uniquement aux bus : « En ce moment là, tout le monde aura intérêt à abandonner sa voiture pour monter dans le bus et il y aura moins de sollicitation de la route et moins des embouteillages ».
La bataille sans merci contre les minibus de la mort, tant vers sa fin, avec l’arrivée, à Kinshasa, d’un lot de 100 bus qui ont enrichi le charroi automobile de Transco, portant à 400 le nombre de bus que compte cette entreprise publique. « Cette bataille ne peut pas être menée par le Chef de l’Etat seul et par le gouvernement uniquement. Elle doit être engagée par toute la population, au niveau des organisations para étatiques, comme les Provinces, Territoires, Communes et une sensibilisation tous azimuts de la population doit être effectuée sur la manière d’utiliser avec responsabilité tous ces bus », a déclaré le Ministre Justin Kalumba.
Selon lui, les investissements importants qui sont réalisés nécessitent que les bus puissent avoir aussi un temps raisonnablement long, de manière à ce que le projet puisse se recycler. «Il faut que demain nous puissions regarder avec fierté ce projet qui aura fait 5 à 10 ans en train de se développer pour le bien-être de la population ». C’est le sens de la bataille citoyenne à laquelle le gouvernement s’est engagée. Il a estimé qu’il a pris l’envol de réussite dans le secteur de transport en commun et il lui sera inadmissible de voir que, d’ici trois mois, les réflexes entrepris s’émoussent pour reprendre les pratiques assez dégradées de l’utilisation des bus. C’est ainsi qu’il a mis en garde les comportements des conducteurs et de ceux qui gèrent ces bus. «Ça ne vaut pas la peine de voir des lots de bus arrivés successivement, qu’il soit après 2 à 3 mois, compter 5 à 30 bus, avec des égratignures et des accidents. Nous disons NON. Nous avons instruit au Transco, en ce qui concerne les conducteurs, la tolérance zéro. Il faut qu’on applique rigoureusement la réglementation en la matière. Parce que l’esprit de vie c’est l’ensemble de l’équipement, de conducteur et des passagers. Tous nous devons changer », a-t-il martelé.
Inadéquation des lignes à exploiter
Sur 400 bus déjà réceptionnés par le gouvernement, soit 80% de la commande, il s’avère que seules 12 lignes sont exploitées à Kinshasa. Sur cette inadéquation, le Ministre Justin Kalumba a fait savoir qu’il y a 28 lignes identifiées au Transco pour la ville de Kinshasa. « Nous n’avons jamais prévu que Kinshasa sera desservi par 500 bus. Je vous informe qu’il y a une nouvelle commande de 350 bus. Seulement, ce lot va intégrer la portion qui sera affectée en Provinces. Il s’agit de la Province du Katanga et celle de l’Orientale et une partie à Kinshasa», a indiqué le ministre de Transcom. Selon lui, la mise en exploitation des lignes obéit à un certain nombre des critères notamment, l’aménagement des lieux d’embarquement et la formation des conducteurs. Nous rassurons que tout cela se fera graduellement et d’une manière responsable. Pour rappel, les bus de la nouvelle société des Transports (Transco) ont été mis en circulation le 30 juin 2013. A ce jour, les autobus de Transco desservent 12 lignes.
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