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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Afrique

Gabon : la France demande le recomptage, Libreville dénonce une ingérence

2016-09-01
01.09.2016 , Libreville, Gabon
2016-09-01
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http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2016_actu/septembre/du_1_au_4/ayrault_jean_marc_16_0001.jpg Libreville, Gabon-

Jean-Marc Ayrault, ministre français des Affaires étrangères

Les appels au calme affluent de partout, suite à l’annonce de la victoire d’Ali Bongo face à son rival Jean Ping. Après l’UE et les États-Unis, c’est autour de la France d’inviter les acteurs politiques à la non violence et au respect du vote gabonais.

Dans ce contexte tendu, l’opposition qui crie à la fraude, réclame un recomptage des voix bureau par bureau. Une recommandation soutenue par les puissances occidentales mais désapprouvée par le camp d’Ali Bongo. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a demandé la publication des résultats de tous les bureaux de vote.

“Les conditions de l’annonce des résultats de l’élection présidentielle au Gabon sont une source de préoccupation. La France réitère son souci de transparence. Nous estimons nécessaire que les résultats de tous les bureaux de vote soient publiés” a-t-il déclaré.

Les couacs diplomatiques entre la France et son ancienne colonie refont surface. 

Cet appel a été fortement critiqué à Libreville par le camp d’Ali Bongo. Alain Claude Bilie By Nze, le porte-parole du gouvernement gabonais, a souligné dans une interview accordée à une chaîne internationale que le Gabon n’est pas une dictature mais une démocratie avec des lois. Pour lui, ceux qui réclament le recomptage des voix doivent s’adresser à la cour constitutionnelle.

Déjà en janvier, le Premier ministre français Manuel Valls avait mis en cause la légitimité de la victoire d’Ali Bongo en 2009. Une sortie qui avait froissé les autorités de Libreville mais avait été finalement vite oublié.

Pour le camp Bongo, les Gabonais, mais aussi la France, ont des intérêts dans ce petit pays de moins de deux millions d’habitants. Il serait avantageux pour tous qu’il y ait un apaisement, a conclu Bilie By Nze.

Ruth Lago
Africa News / MCN
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