Mémorandum d’un accord entre l’Unicef et Gavi dans le cadre de la lutte contre la fièvre jaune

Le ministre de la Santé publique, Félix Kabange Numbi a signé lundi 8 août dans la salle de réunion de son ministère à Kinshasa, en présence du secrétaire général à la Santé publique et des partenaires intervenant dans ce secteur, le mémorandum d’accord entre l’Unicef et Gavi,  dans le  cadre de la lutte contre la fièvre jaune, a appris l’ACP lundi 8 août de ce ministère.

Selon la source, l’accord signé entre le ministre de la santé publique et la représentante adjointe de l’Unicef, Sylvie Fouet, porte sur un financement de l’ordre de trois millions de dollars américains de la Banque mondiale via l’Unicef. Celui signé  avec la gestionnaire de programmes-pays, équipes de soutien aux pays à Gavi, Nadia Lasri, porte lui, sur un financement de treize millions de dollars américains  pour la riposte contre  la fièvre jaune.

Pour le ministre, la signature de ces deux accords rend effective la riposte contre la fièvre jaune.  « Je n’ai jamais douté de l’accompagnement des partenaires. Avec les 3 millions de dollars américains de la Banque mondiale via l’Unicef et le financement de Gavi, nous pouvons confirmer que nous sommes capables de lancer officiellement le 17 août la campagne de riposte contre la fièvre jaune en RDC », a-t-il déclaré.

Cette riposte a pour objectif d’arrêter la propagation de la fièvre jaune, importée de l’Angola.

La signature de cet accord fait suite à l’appel lancé par le ministre de la Santé publique aux partenaires lors de sa déclaration, le 20 juin 2016, de l’épidémie de la fièvre jaune dans trois provinces de la RDC, notamment le Kwango, le Kongo-central et Kinshasa, rappelle-t-on.

Une seconde campagne de riposte fixée au 17 août 2016

Par ailleurs, en marge de  cette signature du mémorandum d’accord entre l’Unicef et Gavi, le ministre Félix Kabange Numbi a annoncé le lancement,  le 17 août 2016, d’une campagne de riposte contre la fièvre jaune dans d’ autres zones de santé de la ville de Kinshasa, à l’instar de N'Djili, Masina II, et Kisenso.

Cette vaccination concerne tout le monde, sauf les enfants de moins de 9 mois, les femmes enceintes et les habitants des zones de santé déjà vaccinés, et se déroulera dans des sites fixes qui seront aménagés dans les églises, les écoles et autres lieux publics, a-t-il précisé.

La fièvre jaune, due au moustique aedes aegyptis, n’a pas de traitement spécifique. Elle ne peut être évitée que par la vaccination et par la prévention passant par l’assainissement du milieu à travers, notamment, le drainage des eaux stagnantes et l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide, rappelle-t-on.