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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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bavure policière aux USA: Barack Obama tentera d'apaiser les tensions à Dallas

2016-07-12
12.07.2016
2016-07-12
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Barack Obama se rend mardi 12 juillet à Dallas pour réconforter les proches de cinq policiers tués par un tireur isolé et tenter de rassembler un pays secoué par une semaine de violences sur fond de tensions raciales.

Accompagné de Michelle Obama, le président américain s'exprimera lors d'une cérémonie oecuménique au cours de laquelle son prédécesseur George W. Bush prendra également la parole.

Micah Johnson, 25 ans, tireur embusqué qui a abattu cinq policiers, a affirmé qu'il entendait tuer des Blancs, «en particulier des policiers blancs», en réponse à la mort de deux Noirs la même semaine sous les balles des forces de l'ordre en Louisiane et dans le Minnesota. Les vidéos amateur de ces deux homicides, très largement relayées sur les réseaux sociaux, ont choqué.

Micah Johnson, le principal suspect de la fusillade de Dallas, avait d'« autres projets dévastateurs », selon les forces de l'ordre.

 

Tournure passionnelle

« Le président est conscient du fait qu'à travers tout le pays, les gens sont inquiets face aux violences de la semaine écoulée (...) mais aussi de ces dernières années », a expliqué lundi son porte-parole Josh Earnest.

Depuis plusieurs jours, le débat a pris une tournure plus passionnelle. L'ancien maire républicain de New York, Rudy Giuliani, a prononcé une virulente diatribe contre le mouvement « Black Lives Matter », à la pointe des dénonciations des bavures policières à l'encontre des Noirs.

« Lorsque vous dites 'Les vies des Noirs comptent', c'est fondamentalement raciste », a-t-il estimé dimanche sur CBS, dénonçant des militants qui chantent « des chansons rap sur l'assassinat de policiers ».

Manifestation antiraciste

Alors qu'une veillée funèbre en hommage aux cinq policiers tués était organisée hier soir à Dallas, des centaines de manifestants descendaient de nouveau dans les rues de plusieurs villes des États-Unis.

À Chicago, dans l'Illinois, des images publiées sur les réseaux sociaux et dans la presse montraient environ 500 manifestants marchant dans le centre-ville après s'être rassemblés pour un sit-in silencieux. En Californie, dans la ville de Sacramento, environ 300 personnes ont défilé dans le calme.

Les USA assis « sur un baril de poudre »

Des milliers d'Américains sont descendus dans les rues de plusieurs villes des États-Unis, notamment à Baton Rouge, en Louisiane, lundi. (Photo: Jonathan Bachman/Reuters)

L'ancien chef de la police de Philadelphie, Charles Ramsey, a lui estimé que les Etats-Unis étaient assis « sur un baril de poudre ».

« Quand vous regardez simplement ce qui se passe, nous sommes à un moment crucial dans l'histoire de ce pays », a-t-il expliqué sur NBC, appelant de ses voeux un « véritable dialogue ».

A quelques mois de son départ de la Maison Blanche, Barack Obama, à qui certains reprochent son manque d'implication sur les questions raciales depuis son arrivée au pouvoir, va-t-il faire de nouvelles propositions ?

« Le président est conscient du fait qu'à travers tout le pays les gens sont inquiets face aux violences de la semaine qui vient de s'écouler [...] mais aussi de ces dernières années », a expliqué son porte-parole Josh Earnest, en faisant référence aux deux Noirs tués la même semaine par les forces de l'ordre, en Louisiane et dans le Minnesota.

Barack Obama s'est souvent fait reprocher d'avoir manqué d'initiative et d'empathie quand venait le temps d'agir sur les questions raciales et les bavures policières. À quelques mois de la fin de son mandat, le président américain a décidé d'agir contre ce qu'il qualifie de « grave problème » de la société américaine.

Dès demain, il rassemblera à la Maison-Blanche des représentants des forces policières, des militants des droits civiques, des élus locaux et des universitaires afin de « dégager des solutions concrètes ». Bien qu'il reconnaît que d'énormes progrès restent à accomplir, le président américain demeure optimiste. « Je suis profondément convaincu que l'Amérique n'est pas aussi divisée que certains le suggèrent », a-t-il affirmé.

Appel à des réformes

Les deux morts coup sur coup d'hommes noirs sous les balles de policiers sont le symbole d'un « grave problème » dans la société américaine, avait-il assuré vendredi depuis Varsovie où il participait à un sommet de l'Otan, avant d'apprendre la tuerie de Dallas.

Déplorant le fait que son pays avait vécu « trop de fois des tragédies » comme celles-ci, le premier président noir des Etats-Unis avait appelé la police à entreprendre des réformes.

Il rassemblera mercredi à la Maison Blanche des représentants des forces de l'ordre, des militants des droits civiques, des universitaires et des élus locaux pour « dégager des solutions concrètes », selon les termes de l'exécutif, face à la méfiance et la crainte qui dominent dans de nombreuses communautés.

L'optimisme d'Obama

Une femme noire compatit et étreint un policier blanc au mémorial de fortune du commissariat central de Dallas dressé en l'honneur des 5 policiers abattus par Micah Johnson. (© Carlo Allegri/Reuters)

S'il reconnait que d'énormes progrès restent à accomplir, Barack Obama veut aussi essayer de faire passer une vision plus optimiste de le société américaine.

« Je suis profondément convaincu que l'Amérique n'est pas aussi divisée que certains le suggèrent », a-t-il affirmé ce week-end. « Il y a du chagrin, de la colère, de l'incompréhension (...) mais il y a de l'unité », a-t-il martelé.

Pour mieux illustrer son propos, il devrait rencontrer à Dallas un homme qui s'est imposé en quelques jours comme une figure à la fois rassurante et chargée d'espoir.

L'appel du chef de la police de Dallas

Des manifestants, y compris un homme portant un drapeau Confédéré, s'étreignent après avoir participé à une chaine de prière lors de la protestation contre la violence policière vis-à-vis des noirs à Dallas. (Carlo Allegri/Reuters)

David Brown, chef de la police de la ville, homme noir à la tête d'une des polices les plus importantes du pays, a trouvé un ton et un message qui ont résonné bien au-delà des frontières du Texas.

Dès vendredi, cet homme qui a vécu, depuis la fin des années 1980, la mort de son ancien coéquipier, de son frère et de son fils, tous tués par balles, a appelé à combler le fossé entre police et citoyens et à renouer les fils du dialogue. «Nous n'allons pas laisser un lâche qui a pris par surprise des policiers changer notre démocratie. Notre ville, notre pays, valent mieux que cela.»

Le chef de la police de Dallas a déclaré lundi que les lois du Texas, l'un des États où la culture des armes à feu est la plus enracinée, qui autorisent le port d'armes en public rendent de plus en plus difficile le travail des forces de l'ordre. « Cessez de protester et engagez-vous dans la police, vous seriez utiles à votre communauté », a-t-il lancé.

Des policiers ciblés une nouvelle fois

Le vaste mouvement de protestation contre le profilage racial se poursuit un peu partout aux États-Unis. Des manifestations se sont tenues lundi, dans plusieurs villes, pour dénoncer la mort d'hommes noirs aux mains de policiers. Elles se sont principalement déroulées dans le calme à Chicago, Denver et Louisville. À Atlanta, les manifestants se sont rassemblés pour la cinquième nuit consécutive.

Parallèlement, des policiers ont été ciblés pour une deuxième fois la nuit dernière, cette fois à Washington. Le porte-parole de la police de la capitale américaine, Dustin Sternbeck, a raconté que des policiers avaient répondu à un appel signalant des coups de feu dans le sud-est de la ville. Lorsqu'ils sont arrivés sur les lieux, des gens qui se trouvaient à l'intérieur d'un véhicule utilitaire sport ont commencé à leur tirer dessus. Personne n'a été blessé et les raisons pour lesquelles les individus ont fait feu sur les agents font l'objet d'une enquête.


Le Matin / Radio Canada / MCN, via mediacongo.net
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