Société
La présidente de l’ONG « Congo na Biso », Rebecca Botomoito Baseka a lancé, vendredi à Kinshasa, le projet de construction d’une usine moderne de traitement des immondices (PCUMTI) afin de lutter contre la menace des pollutions à grand échelle qui exposent les Congolais en général et les Kinois en particulier à des risques pathologiques.
Selon Mme Botomoito, ce projet d’une durée de cinq ans mis en place par son organisation, compte agrandir la tente de celui initié par l’Union européenne dont la prise en charge est actuellement assurée par l’Hôtel de ville de Kinshasa ».
Elle a précisé que « Congo na Biso » va poser de nouvelles fondations de base de manière à donner à ce secteur une impulsion en termes de performances environnementales par la professionnalisation technique et technologiquement avancée des services et opérations.
Pour y parvenir, a-t-elle indiqué, l’intention de PCUMTI est de procéder aux constructions de décharges contrôlées et au développement des filières de tri-recyclage-valorisation, des stations d’épuration des eaux usées et de ruissellement ainsi que l’octroi des engins et d’équipements moderne de travail.
L’objectif poursuivi, a fait savoir la présidente de « Congo na Biso », est également de faire évoluer la mentalité des Congolais sur un bon nombre d’aspects notamment celui lié à l’environnement en les détournant de mauvaises pratiques dont celles de jeter des immondices dans les caniveaux et les endroits publics.
Un milliard de dollars américains: coût estimatif du projet
Sauf imprévu, le coût estimatif du projet est d’un milliard de dollars américains est à repartir sur les 13 millions de Kinois pour une période de 5 ans, a dit la présidente de « Congo na Biso ». Ce qui donne 77 dollars us par habitant, soit 14,4 dollars us par an équivalent à 1,3 dollar us par mois, partant d’une collecte repartie en 4 groupes principaux : les Congolais résidents, les amis du Congo, la diaspora congolaise et les fils et filles de « Congo débout ».
Le PCUMTI, a souligné Mme Bomoito, est un projet à caractère collectif avec des actions actives qui exigent l’implication et la participation de tous pour atteindre sa maturité, étant donné que l’assainissement urbain reste un volet d’une importance capitale bien que complexe.
C’est un secteur d’appui à la stabilité écologique du pays du fait qu’il contribue à l’amélioration des conditions de vie et de mise à niveau de la population, a conclu la présidente de cette ONG. Créée le 03 mars 2014, « Congo na Biso » dont le siège est situé dans la commune de Kalamu, est une organisation qui œuvre dans les domaines du développement économique, social et environnemental.
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