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Des manifestations contre le pouvoir ont eu lieu dans une vingtaine de villes du Brésil vendredi 10 juin au soir. A São Paulo, l’ancien président Lula a participé au mouvement pour exiger le départ du président intérimaire Michel Temer. Alors que Dilma Rousseff, mise à l’écart il y a tout juste un mois par le Congrès, propose des élections anticipées.
Malgré les températures anormalement basses sous les tropiques, les partisans de Dilma Rousseff sont descendus dans la rue. Ils ont répondu à l’appel du Front Brésil populaire pour réclamer le départ de Michel Temer, le président intérimaire installé au pouvoir, il y a tout juste un mois. Les partis et les syndicats de gauche considèrent ce gouvernement de transition comme « illégitime ».
Des rassemblements ont eu lieu tout au long de la journée en Amazonie et dans le Nordeste. A Teresina par exemple, les manifestants ont croisé la flamme olympique, qui parcourt le pays avant de rejoindre Rio début août.
Une candidature de Lula en 2018 ?
Cette même ville de Rio a aussi été le théâtre d’une nouvelle manifestation contre Michel Temer, tout comme São Paulo, où l’ancien président Lula a pris la parole devant 100 000 partisans, selon les organisateurs. Il a encore une fois évoqué une éventuelle candidature à la présidence en 2018.
En revanche, Dilma Rousseff n’est pas apparue aux côtés des manifestants. Elle doit en effet être jugée dans les prochaines semaines par le Sénat, qui doit se prononcer sur sa destitution définitive.
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