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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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Bosso n'est plus contrôlée par les autorités du Niger

2016-06-06
06.06.2016 , bosso
2016-06-06
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Bosso après une précédente attaque de Boko-Haram

L'attaque de la ville de Bosso, dans le sud-est du Niger, par Boko Haram vendredi soir, entraîne des mouvements massifs de population dans la zone. Trente-deux militaires ont été tués vendredi et Bosso est aujourd'hui une ville fantôme.

Selon plusieurs sources, des combattants de Boko Haram sont revenus dimanche soir à Bosso, cette ville proche de la frontière avec le Nigeria qu'ils avaient mis à sac dans la nuit de vendredi à samedi.

Il y a eu de nouveaux combats, c'est le maire de la ville qui l'affirme à nos confrères de Reuters. Difficile cependant de dire si des éléments de Boko Haram patrouillent ce lundi soir en ville.

Selon plusieurs sources, les militaires auraient quitté Bosso pour se replier à Diffa, la grande ville de la région. Diffa qui craint d'être une prochaine cible du groupe jihadiste. Le maire de Bosso assure que sa ville a été prise par Boko Haram.

Nouveaux déplacements massifs de population

Un peu plus tôt dans la journée, le ministre de la Défense nous démentait ces informations : « la ville n'est pas aux mains de Boko Haram. Nos hélicoptères volent en permanence au-dessus de la ville » assurait à RFI Hassoumi Massadou qui s'est rendu dans la zone hier. Une zone où les attaques des insurgés se sont multipliées ces deux dernières semaines.

Depuis samedi, il y a eu de nouveaux déplacements massifs de population. Environ 50 000 personnes ont fui Bosso et ses alentours, d'après le HCR. De Bosso vers Toumour en majorité, mais le CICR assure que les gens fuient désormais de Toumour en direction de Diffa. La sécurité ne serait plus assurée autour de Toumour.

D'autres déplacés vont en direction de Kidjendi, de Gagam, de Kabelawa. Les organisations humanitaires s'inquiètent puisque ces lieux sont déjà saturés de déplacés et les moyens manquent pour leur venir en aide.


RFI
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