Festival international de la musique au féminin à Kinshasa

La structure  «Basi na Miziki» clôture ce mercredi 07 mai les séances de formation des artistes musiciennes locales. Cette activité va céder la place au festival international de la musique au féminin proprement dit.

Ces trois jours de formation tenue du 3 au 7 mai au centre Wallonie Bruxelles a tablé sur les thèmes: interprétation et autoproduction, régie et arrangement et enfin harmonie. Le festival de musique au féminin vivra aussi pendant trois jours au travers des concerts successifs à partir de la soirée du jeudi 8 mai au centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa. Ensuite, deux autres cadres sont retenus pour les dates du 9 et du 10 mai. Il s’agit du Palm Beach et de l’espace Basi na miziki.

Pour rappel, cette fête de la musique est organisée par le groupe AKACIA. Au de cette première édition va être présentée par la structure  «Basi na Miziki», l’un des projets de la maison de production musicale AKACIA. Ce rendez-vous musical au féminin aura comme invités, l’artiste musicienne  Belge -Cloé de Trèfle,  le professeur Gaby de l’institut national des arts-INA et d’autres surprises. 

La coordinatrice du festival et directrice artistique du groupe «Basi na miziki», l’artiste musicienne Maryse Ngalula, a eu faire savoir au bi hebdomadaire RD-CONGONEWS dans une interview que l’événement sera une occasion pour la sortie officielle de «Basi na muziki». Ce groupe est un projet qui date de 2011 et a fini par se concrétiser en 2012. D’après la directrice artistique, l’objectif du groupe est de former gratuitement les femmes spécialement les filles dans le domaine la musique. Leur apprendre, avait-elle affirmé, comment devenir une musicienne complète non seulement en chantant mais aussi en maîtrisant les instruments musicaux tels que la guitare qui est actuellement le cheval de bataille du groupe. Pour donner plus d’ampleur et de valeur à ce projet, le groupe Basi na miziki avait entamé avec des travaux de construction d’un centre culturel féminin qui est en train d’être érigé dans la commune Kasa-Vubu précisément sur l’avenue Bombo n° 42. C’est à ce lieu que les apprenants seront reçus.

La bâtisse en construction et se trouve en phase de finissage des travaux de construction. Maryse Ngalula compte au travers ce projet avec son équipe récupérer les filles mères et tant d’autres filles vulnérables  pour leur apprendre la musique. La musicienne Maryse Ngalula  a été découverte à Kinshasa  en 1998, lors d’un festival de musique qu’avait organisé le centre culturel français. Mais elle a toujours évolué en solo à Paris en faisant de la musique traditionnelle. Parce que, pour elle, la musique Rd-Congolaise parce que est monotone. C’est toujours du Ndombolo et de la Rumba. A en croire cette musicienne, toutes les femmes qui sortent, ne veulent faire que du Mbilia- Bel. «Ailleurs, les gens reconnaissent mon innovation.

C’est pourquoi, j’ai été invitée une fois avec  Jean Goubald à un festival intitulé «autres musiques», c'est-à-dire ceux qui font d’autres musiques», a ajouté Maryse Ngalula. Lequel style, à en croire d’autres sources, serait bien illustré par la musicienne chrétienne Maman Lydia qui plutôt, a toujours fait savoir au grand public qu’elle ferait du Lokua Kanza. Maryse Ngalula a invité les femmes et les filles à s’intéresser à ce grand projet qui veut que la femme contribue à la musique Rd-Congolaise. Elle a remercié tous ses partenaires qui soutiennent ce projet musical. Maryse Ngalula demande à tous ceux qui sont animés de bonne foi d’apporter leurs pierres à la matérialisation de ce centre culturel féminin.