Science & env.
Le ministre de l’Environnement, de la conservation de la nature et du développement durable, Robert Bopolo, a déclaré que la journée mondiale de l’Environnement (JME 2016) est la journée du peuple pour une action positive sur l’environnement et qu’elle transforme les actions individuelles en une puissance collective générant un impact positif sur la planète.
Dans un message à la nation, à l’occasion de la JME célébrée le 5 juin de chaque année, le ministre Bopolo note que le thème de cette année « Tolérance zéro contre le commerce illicite de la vie sauvage », encourage à une prise de conscience et à une action d’envergure mondiale pour la sauvegarde de l’Environnement.
Il tente de sensibiliser chaque personne, chaque pays, et chaque entité territoriale dans le monde à s’orienter vers une utilisation efficiente des ressources, une consommation durable et une production en fonction des capacités de renouvellement de la planète en vue de sa protection.
Selon, M. Bopolo, « le bien-être de l’humanité, de l’environnement et le fonctionnement de l’économie doivent reposer essentiellement sur la gestion responsable des ressources de la planète, révélant, par ailleurs, que les preuves accumulées montrent que les populations consomment bien plus de ressources naturelles que ce que la planète peut fournir durablement ».
De nombreux écosystèmes terrestres ont atteint un point de non retour et d’épuisement critique suite à la forte croissance démographique et de développement économique, a-t-il alerté. En 2050, si le mode de consommation et de production actuel garde la même tendance avec une augmentation de la population devant atteindre 9,6 milliards, les besoins exprimés seront pour trois planètes pour maintenir les modes de vie et des consommations des gens, a-t-il prévenu.
Trois conventions sur l’environnement ratifiées par la RDC
Par ailleurs, la République démocratique du Congo a ratifié les trois conventions de Rio de Janeiro sur la Convention Cadre des Nations-Unies relatives aux changements climatiques (CNUCC), à la Convention sur la diversité biologique (CDB) et celle portant sur la lutte contre la désertification et la dégradation des terres, a indiqué le ministre Bopolo, soulignant que le pays, confronté aux problèmes environnementaux devenus préoccupants au niveau interne, est conscient des engagements pris à travers des instruments internationaux.
Pour cette raison, la RDC a jugé indispensable de définir les grandes orientations, conformément à sa constitution et à sa législation sur la protection de l’environnement.
Les principes fondamentaux en cette même matière, a-t-il expliqué, ont permis au gouvernement d’orienter la gestion de l’immense potentiel dont la RDC dispose en ressources naturelles en vue d’un développement durable au profit de ses citoyens et de servir de socle aux législations spécifiques régissant la conduite des secteurs distincts de l’environnement.
Le ministre Bopolo a noté que son ministère et les partenaires au développement du secteur de l’environnement, mettent tout en œuvre pour éradiquer les menaces qui pèsent sur les ressources du pays. Parmi ces menaces figurent notamment la persistance du braconnage, la déforestation, l’occupation des aires protégées par les groupes armés et les populations locales ainsi que l’exploitation minière artisanale.
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Robert Bopolo Bongeza, ministre de l’Environnement, de la conservation de la nature et du développement durable