Provinces
La Bralima, l’une des sociétés brassicoles du pays, ferme officiellement son usine de production de la bière et des boissons gazeuses à Mbandaka (Equateur). Le directeur de siège de cette compagnie l’a annoncé depuis le 26 mai dernier, dans une correspondance adressée à l’autorité provinciale de l’Equateur.
La Bralima évoque les raisons de vétusté de ses machines dont l’entretien couterait pas moins 25 millions de dollars. L’usine se transformera dans les prochains jours en un dépôt relais, indique la même source.
Ce que certains qualifient de « poumon économique de l’Equateur » met au chômage de nombreux employés, sans qu’aucune précision ne soit donnée en ce qui concerne les chiffres.
Le gouverneur de province de l’Equateur, Tony Cassius Bolamba, explique que l’annonce ne change rien dans la situation socio-économique, parce que la Bralima Mbandaka a cessé sa production depuis plus de deux ans. « Ils ont été un dépôt depuis longtemps. C’est juste que l’information donnée par son directeur [de la Bralima] était erronée, parce qu’il affirmait qu’ils vont arrêter la production. Mais ils ont arrêté depuis longtemps », réagit Tony Cassius Bolamba.
Le gouvernement provincial envisage faire venir d’autres opérateurs dans le secteur
« Nous allons appeler d’autres compagnies qui vont produire chez nous. Les compagnies ne manquent pas, surtout dans les pays émergents, notamment le Mexique, le Brésil. Nous avons le même climat et donc nous pouvons avoir une négociation économique pareille », précise le gouverneur de l’Equateur.
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