Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
mediacongo
Retour

Afrique

Gabon : l'opposition met la pression sur le président Bongo

2016-04-26
26.04.2016 , Gabon
2016-04-26
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2016/gabon-opposition.jpg Gabon-

Michel Menga, Alexandre Barro Chambrier et Jonathan Ignoumba, le 10 mars 2016 à Libreville. © Gabonreview

Des leaders de partis de l'opposition et de la société civile réclament la démission d'Ali Bongo Ondimba. Ils l'invitent à s'exécuter dans une semaine.

L'opposition gabonaise commence à afficher sa vraie stratégie de prise de pouvoir, et ce, à quatre mois de la tenue de la présidentielle. Convaincus qu'Ali Bongo Ondimba, candidat à sa propre succession à la tête de l'État, fera « un coup de force » pour se maintenir au pouvoir, les opposants réunis au sein de l'Union sacrée pour la patrie (USP) ont adopté un plan d'actions visant tout simplement à « barrer la route » à sa candidature à la future présidentielle et à exiger sa démission ou sa destitution par les parlementaires dans les prochaines semaines.

L'argument de l'état civil d'Ali Bongo

« Ali Bongo Ondimba n'a pas un acte de naissance conforme. Il est coupable de faux et usage de faux en écriture publique. Nous allons l'enlever du pouvoir au nom de la loi », a déclaré du haut de la tribune le président de l'Union du peuple gabonais (UPG) sous les applaudissements nourris des militants de l'opposition. Selon Jean de Dieu Moukagni Iwangou, dont le point de vue est partagé par ses partenaires de l'opposition, l'actuel chef de l'État gabonais n'est pas le fils biologique de feu Omar Bongo Ondimba, mais son fils adoptif. À ce titre, ABO ne devrait pas se porter candidat au scrutin présidentiel, conformément à l'article 10 de la Constitution gabonaise. « C'est un imposteur. Nous devons barrer la route à sa candidature. J'appelle le peuple, notamment les forces de défense et sécurité, à prendre leurs responsabilités devant l'histoire », a renchéri le président de l'Union nationale (UN), Zacharie Myboto.

Assis côte àcôte les leaders de l'opposition réunis au sein de l'USP et présents lors du meeting du 23 avril 2016. © Pierre-Eric Mbog Batassi

Le problème Accrombessi

Autre grief : les opposants reprochent également au chef de l'État d'avoir gardé depuis plus de six ans Maixent Accrombessi, d'origine béninoise, au poste de directeur de son cabinet, malgré les réticences du peuple et les observations des membres du gouvernement et des cadres du parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). « C'est lui (Accrombessi) seul qui gère les finances de la République. Les ministres ne gèrent rien. Nous réclamons son départ depuis de nombreuses années », a fait savoir Michel Menga, l'un des députés dissidents du Parti démocratique gabonais (PDG) et membre du rassemblement Héritage et modernité, qui s'est exprimé à son tour devant un auditoire acquis à l'opposition.

Démission ! Démission !

S'exprimant au nom de l'USP dont il est le président en exercice, le professeur Ondo Ossa, candidat malheureux à la présidentielle anticipée de 2009, a invité Ali Bongo Ondimba à retirer sa candidature à la présidentielle dans un délai d'une semaine et à démissionner de son poste. Dans la même veine, l'opposant a appelé les députés à destituer l'actuel chef de l'État, avant d'inviter les jeunes, les femmes et les hommes à « l'échauffement » en vue des actions concrètes pour la prise du pouvoir. Il a appelé également tous les candidats à l'élection présidentielle à l'unité "pour faire tomber le régime en place" avant l'organisation du prochain scrutin présidentiel.

Une vue de la foule présente lors du meeting de l'USP le 23 avril 2016. © Pierre-Eric Mbog Batassi

Des membres de l'opposition absents du meeting de l'USP

Le candidat Jean Ping et ses alliés qui sont en pré-campagne électorale n'ont pas pris part au meeting de l'Union sacrée pour la patrie, ainsi que les leaders d'autres partis de l'opposition tels que l'UN-AMO, l'UPG tendance Mathieu Mboumba Nziengui, le parti socialiste gabonais de Moussavou King ou le PDS de Pierre Claver Maganga Moussavou. Guy Nzouba Ndama, qui estime que la question d'acte de naissance d'Ali Bongo Ondimba doit être tranchée par la justice gabonaise, n'a pas assisté non plus à cette rencontre du 23 avril.

Pierre-Eric Mbog Batassi
Le Point
C’est vous qui le dites :
8575 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant La dépouille de Papa Wemba rapatriée ce jeudi à Kinshasa
left
Article précédent Libye : le gouvernement d'union prend le contrôle du siège des Affaires étrangère

Les plus commentés

Afrique Insécurité dans l'Est de la RDC : Kagame exige à Tshisekedi de revenir sur ses propos d'attaquer le Rwanda avant de le rencontrer !

25.03.2024, 33 commentaires

Afrique La compromission de Luanda : Kinshasa reconnaît les FDLR, Kigali se frotte les mains

25.03.2024, 7 commentaires

Politique Agression rwandaise : « Un jour d’une manière ou d’une autre, tout ceci s’arrêtera » (Félix Tshisekedi)

26.03.2024, 7 commentaires

Afrique Pour Paul Kagame, l’armée sud-africaine ne devrait pas combattre le M23 « qui défend ses droits »

27.03.2024, 7 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance