Politique
"Plus d'une dizaine de M23" civils et militaires ont été amnistiés après avoir remis aux autorités congolaises un "acte d'engagement" de ne pas récidiver, et parmi eux figurent "René Abandi", chef de délégation du M23 au dialogue aux pourparlers de Kampala, a déclaré Mme Matipa lors d'une conférence de presse à Kinshasa, "Jean-Serge Kambasu Ngeve", négociateur principal ; et "Sendugu Museveni", chargé de la politique intérieur de la rébellion, a-t-elle rapporté sur Radio Okapi.
La justice a publié samedi 19 avril la liste des 50 premiers bénéficiaires de la loi d’amnistie votée lundi 3 février au Parlement. Il s’agit d’anciens membres de groupes armés, dont 15 membres de la rébellion du M23, 15 membres de l’insurrection responsables de l’attaque contre la résidence du chef de l’Etat le 27 février 2011 à Kinshasa, 10 membres de l’Armée de résistance populaire (ARP) de Faustin Munene et 10 autres d’un groupe dirigé par l’ancien ministre du régime de Mobutu, Honoré Ngbanda, rapport Radio Okapi.
"Il y en a beaucoup plus qui pourront faire l'objet d'amnistie", mais ils doivent impérativement remplir un formulaire les engageant à ne plus commettre les faits amnistiés, a souligné la ministre. En cas de récidive, la mesure de clémence sera levée et ils devront répondre de leurs actes devant la justice.
Le M23 était actif dans la province riche et instable du Nord-Kivu (Est) et, selon l'ONU, il était soutenu par le Rwanda et l'Ouganda voisins - qui ont toujours démenti tout appui. Les rebelles ont été défaits début novembre par l'armée congolaise et les Casques bleus, après un an et demi d'existence.
Le président Joseph Kabila a promulgué le 11 février une loi d'amnistie concernant des faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques commis en RDC entre le 18 février 2006, date de promulgation de la Constitution, et le 20 décembre 2013, date d'approbation du projet de loi par le gouvernement.
A partir de la promulgation de la loi - qui concerne des Congolais du M23, pour la plupart réfugiés en Ouganda ou au Rwanda, et d'autres mis en cause ou emprisonnés dans d'autres dossiers - les candidats ont six mois pour remplir le formulaire.
Le M23 discute avec l'ambassade de RDC en Ouganda et la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) pour que des formulaires parviennent aux M23 "éparpillés dans les différents camps des réfugiés" en Ouganda et au Rwanda, où ils ont fui après la défaite, écrit-il dans un communiqué publié jeudi.
Fin mars, le M23 a accusé les autorités congolaises d'avoir arbitrairement arrêté certains de ses cadres civils retournés d'exil, estimant qu'elles bafouaient ainsi les déclarations de paix de décembre ayant formellement mis fin au conflit.
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