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Réunis à Munich en Allemagne dans le cadre des travaux du Groupe international de soutien à la Syrie (ISSG), américains et russes ont trouvé un compromis sur la cessation des hostilités en Syrie.
Américains et russes ont trouvé un accord dans la nuit de jeudi à vendredi 12 février, sur une cessation des hostilités en Syrie.
Au bout de cinq heures de négociations à Munich en Allemagne, les deux parties et leurs alliés ont convenu d’une trêve. “Nous avons convenu d’une cessation des hostilités dans tout le pays dans un délai d’une semaine. C’est ambitieux, mais tout le monde est déterminé à avancer aussi rapidement que possible pour essayer d’accomplir cela”, a déclaré John Kerry, le Secrétaire d’Etat américain.
La cessation des hostilités ne concerne pas les frappes contre les positions de Daech. Malgré quelques points de désaccords, la Russie, alliée du régime de Damas, entend donner une chance à cet accord.
“Je souhaite répéter pour clarifier ces problèmes, que la clé, c’est d’avoir des contacts directs en matière de coopération en Syrie entre l’armée, la coalition dirigée par les Etats-Unis, et l’armée russe qui travaille en Syrie sur invitation du gouvernement légitime”, a indiqué sergeï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères.
De l’aide humanitaire sera également apportée aux civils en détresse dès cette semaine. Selon un rapport de l’Union européenne datant de novembre 2015, 13,5 millions de syriens, dont environ 6,5 millions de déplacés ont besoin d’une aide humanitaire.
Avec cette cessation des hostilités, l’opposition syrienne devrait retourner à la table des négociations le 25 février prochain, pour la reprise des pourparlers inter-syriens.
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