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Politique

RDC-Dialogue - Elections : Maman Sambo Sidikou rencontre le G7 et le PPRD pour « éviter toute éruption de violence »

2016-02-09
09.02.2016 , Kinshasa
2016-02-09
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Maman Sambo Sidikou

Maman Sambo Sidikou, rencontre à Kinshasa le G7 (opposition) et le Secrétaire général du PPRD (Majorité présidentielle) pour « éviter toute éruption de violence et se trouver une formule pour arriver à un minimum de consensus », en perspective du Dialogue national inclusif et des élections prévues en 2016.


«Nous encourageons les uns et les autres à privilégier la préservation de la paix, pour éviter toute éruption de violence et se trouver une formule pour arriver à un minimum de consensus sur les aspects techniques clés par exemple du processus électoral, notamment le lancement de la révision du fichier électoral. D’ailleurs, après demain, je rencontre les amis du G7 et le Secrétaire général du PPRD », a-t-il annoncé à la presse samedi 6 février 2016.


Au cours de sa première conférence de presse modérée au Grand Hôtel Kinshasa par Charles Antoine Bambara et Félix Prosper Basse, respectivement Directeur de la Division de l’Information publique et porte-parole de la MONUSCO, Maman Sambo Sidikou s’est voulu rassurant. « Pour ce qui est du dialogue fondateur, je ne connaissais même ces nuances-là, je suis désolé de vous le dire. Tout ce que je sais c’est qu’il y a une demande du dialogue politique qui vient du Gouvernement. Et moi personnellement, je le dis tout à fait personnellement, je soutiens l’initiative du Gouvernement. Mais nous parlons évidemment d’un dialogue ouvert, inclusif, consensuel et transparent ».


« Nous sommes prêts à appuyer tout effort dans ce sens, y compris, comme je le disais tantôt, provenant de l’Union africaine comme facilitateur. Cela dit, pourquoi nous sommes pour ce dialogue-là ? Comment les élections vont se faire, et tout ça, c’est une affaire des Congolais, je n’arrête pas de le dire ; les modalités et tout ça, je n’arrête pas de le dire. C’est une affaire congolaise », a-t-il insisté.


« Nous ne serons pas pour la violation des textes fondamentaux »


Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RD Congo a souligné que, dans le cadre de l’exécution de son mandat, il est évident qu’il a « besoin de paix dans les villes d’abord, mais aussi surtout dans les campagnes », où il a parfois comme l’impression que « des gens meurent au quotidien ».


« Moi, ça me dépasse un peu. Je viens du Niger qui est un pays qui a aussi son histoire. Vous suivez, nous avons les élections dans quelques jours, le 22 février. Mais on fait attention à s’arrêter au bord du précipice. On n’y va pas comme ça les yeux ouverts et puis en avant marche, on plonge. C’est pour ça que je suis pour le dialogue. Mais je ne peux déterminer pour les Congolais comment cela va se passer », a-t-il expliqué.


« Et nous avons un mandat. Nous ne serons pas pour la violation des textes fondamentaux, c’est évident. C’est ça notre position. Vous connaissez mieux la Résolution 2211 qui définit exactement comment les élections doivent se faire, etc. et qui dit aussi que nous appuyons un processus inclusif et dans le respect de la Constitution. Maintenant tout le reste est une affaire des Congolais », a-t-il ajouté.


Maman Sambo Sidikou « pense que s’en mêler est une forme d’orgueil ou de prétention ; encourager, oui » et a dit avoir rencontré, là où il a « parlé un peu des élections, les dirigeants de l’opposition ».


« Moi, j’insiste sur la nécessité d’œuvrer pour le renforcement de l’indépendance de la CENI, j’insiste là-dessus, et de ses capacités pour qu’elle puisse mener à bien sa mission d’organiser des élections libres, crédibles, inclusives, transparentes, apaisées conformément à votre Constitution, conformément aux textes légaux en vigueur. Ça c’est notre position. Elle est claire et nette », a-t-il martelé.


Il a révélé que la CENI l’a informé récemment que « sa priorité est d’organiser la révision du fichier et qu’elle lancera l’appel d’offres pour l’action des kits d’enrôlement le 10 février ».


« Bien, nous on note, mais on pousse à ce qu’il n’y ait pas de retard. On pousse à ce que ça se fasse le plus vite que possible. La CENI insiste, là je viens à la question des défis logistiques dont quelqu’un a parlé, ou le soutien de la MONUSCO, sur l’appui logistique de la MONUSCO, indispensable pour que le délai de l’opération ne soit pas prolongé.


« Elections dans le respect de la souveraineté du peuple »


« Nous sommes évidemment, nous au niveau des Nations Unies, soucieux de soutenir l’organisation des élections, encore une fois j’insiste, transparentes, crédibles, dans le respect de la souveraineté du peuple. Nous avons réitéré cet engagement à la CENI. Nous ne pouvons plus perdre de temps », a annoncé Maman Sambo Sidikou.


Il a rappelé avoir « dit, lors d’une interview antérieure, il y a quelques semaines, que tout est politique, c’est vrai, mais il y a des questions sur lesquelles il faut s’entendre et très vite ».


« Parce qu’il n’y a d’élections nulle part sans un fichier électoral. C’est le +b.a.-ba+ des élections. Plus il est fiable, mieux c’est. On aura les nouveaux majeurs là-dessus, il le faut ; il faut faire partir les morts, parce que les morts ne sont plus là, nous les rejoindrons un jour, mais ils ne sont plus là. Il y a peut-être des militaires qui sont là-dessus mais qui ne devraient pas y être, etc. il faut trouver des formules à ça. Et ça, c’est aussi technique », a insisté Maman Sambo Sidikou.


« J’ai discuté, et nous avons nos amis des institutions internationales qui veulent appuyer et qui sont sur la même position. Elles demandent en outre, nos amis, les partenaires internationaux, à la CENI plus de détails sur son plan de révision du fichier, la durée, les options et surtout qu’elle rende public l’état d’avancement de ses travaux, en insistant sur une adoption consensuelle des modalités du processus », a-t-il indiqué.


Il a aussi dit « aller vers le Secrétaire général des Nations Unies, pour lui demander d’aller informer le Conseil de sécurité sur la nécessité de cet appui ».


« Mais nous ne pouvons le faire sur la base de… bon on veut appuyer un processus électoral. Il faut des détails. Donc, voilà où on en est. Effectivement, c’est un défi majeur que d’organiser des élections en RD Congo. Pas seulement, parce que c’est un sous-continent, mais aussi parce qu’il faut réellement avoir des moyens », a-t-il avertit.


Contribution de la Monusco et d’autres partenaires


Aux dernières élections, Maman Sambo Sidikou a « lu qu’on a dû faire appel non seulement à la MONUSCO, mais aussi à l’Afrique du Sud, aux frères Congolais de l’autre côté du fleuve [Brazzaville] et à bien d’autres ».


« Parce qu’il faut beaucoup d’avions, il faut des équipes formées, il faut amener les kits sur le terrain, il faut du matériel, du colisage, en fait tous ces détails techniques que vous connaissez mieux que moi, vous qui suivez les élections. Vous allez en être bientôt à votre troisième élection, après Mobutu, je vais dire. Donc il y a du travail, c’est pour cela que nous devons nous mettre d’accord sur ce qu’il y a à faire », a estimé Maman Sambo Sidikou.


Et, pour lui, « c’est déjà une forme de dialogue qui a commencé, parce qu’il faut qu’on se rende compte qu’il n’y a pas d’élection sans fichier ».


« Ça, c’est ce que je peux dire en gros. Je suis sûr qu’on ne répondra jamais tout à fait dans les détails, on ne satisfera pas tout le monde sur nos positions. Mais nous sommes là, nous sommes ensemble, donc nous continuerons à en débattre. Et comme on a mensuellement l’occasion de discuter, on pourra débattre en profondeur de ces questions-là, et aussi il y aura des évènements à la CENI et ailleurs qui feront en sorte que nous aurons à nous prononcer », a-t-il conclu sur ces questions.


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