Société
L’objectif : pousser les apprenants du cycle primaire d’apporter de l’argent en liquide au titre des biens, produits et autres éléments devant justifier la leçon pédagogique à apprendre. Ces enseignants se font du beurre sur les dos des parents à travers les élèves. La pratique en question consiste à profiter de cette branche du programme scolaire pour rançonner les paisibles élèves en leur demandant des papiers hygiéniques, brosses à dents, savons et voire des produits alimentaires notamment des fruits et des viandes. Les enseignants vont aussi plus loin.
Ils n’hésitent pas à demander aussi régulièrement des sommes d’argent à partir de 1000 FC. Pire encore, pour être coté dans les cours des travaux manuels, les élèves sont contraints de respecter les instructions des enseignants. Procédure qui n’a absolument rien avoir avec les objectifs que poursuivent les cours des travaux manuels. Les élèves victimes rapportent à leurs parents qu’à la clôture du cours de travail manuel, les maîtres récupèrent l’argent et les colis. « Est-ce que c’est du travail manuel ça ou ces maîtres veulent tout simplement faire fortune en ouvrant des boutiques aux moyens de tous ces savons et autres choses qu’ils reçoivent des enfants ? », s’interrogent les parents des différents élèves.
Alors que jadis, poursuit quelques parents, ce cours aidait les enfants à pratiquer l’ensemble des théories apprises telles que planter un arbre dans une boîte pour l’apporter à l’école, fabriquer des maisons en carton et tant d’autres travaux. C’était intéressant, s’étonnent-ils. Et à la fin, poursuivent-ils, on les gardait pour embellir la salle de classe. « Mais actuellement lorsque l’enfant vous dit qu’il y a travail manuel demain. C'est-à-dire que le maître demande de l’argent ou des savons. C’est si triste », se plaint une mère de famille. Dans sa lutte, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel, Maker Mwangu doit prendre des dispositions adéquates pour mettre fin à ces genres de pratiques qui rabaissent l’enseignement scolaire.
« À l’école primaire, l’enfant ne peut pas à tout moment remettre de l’argent à son instituteur. C’est appauvrir l’esprit des élèves. Leurs conditions salariales n’ont rien avoir avec nous parce que nous payons les frais. Le reste, c’est à gérer à l’interne », souligne un parent victime. Le gouvernement provincial doit se lever et agir en autorité comme ce fut le cas avec l’interdiction de la vente dans des cantines scolaires au sein des établissements scolaires. Ainsi, les parents lancent un appel aux autorités compétentes.
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