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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Politique

Dossiers chauds à la session de mars 2014 : Kengo et Minaku devant leurs responsabilités !

2014-03-12
12.03.2014 , Kinshasa
Politique
2014-03-12
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C’est sur le point de repartir au Parlement, après les brèves vacances qui n’auront duré que 38 jours, si le compte est bon, soit du 4 février au 14 mars 2014.

Députés et sénateurs vont donc retrouver le chemin du Palais du Peuple,  dès ce samedi 15 mars, pour le démarrage de la première session ordinaire de l’année. Ainsi, la classe politique sera-t-elle  de nouveau en ébullition, avec plusieurs dossiers effervescents. Les élus du peuple retrouveront, sur leur passage, la fameuse feuille de route électorale de l’Abbé Malumalu et ses variantes d’hypothèses ; la problématique de la mise à jour des recommandations des concertations nationales, avec comme point de mire, le fameux Gouvernement de cohésion nationale ; la mise sur pied de la Commission nationale des droits de l’homme, etc. Au départ, foi d’un analyste, les élus n’auront vraisemblablement pas de cœur à l’ouvrage. Nombreux sont ceux qui se battent pour entrer au prochain Gouvernement. Des tractations vont devoir s’accentuer au sein de Groupes parlementaires. Ensuite, viendront les soucis des axiomes du président de la Ceni, avec les mécanismes subodorés de déverrouillage de certaines dispositions constitutionnelles. Ici, les "romains vont réellement s’empoigner".  

La RD-Congo n’a pas du tout chômé. Même si députés et sénateurs étaient en vacances parlementaires. Des sommets se sont tenus à Kinshasa et cela, à  foisonnement. Kinshasa a été suffisamment visité par des hôtes de marque. Seulement, l’annonce faite par le chef de l’Etat au sujet de la mise sur pied d’un Gouvernement de cohésion nationale, lors de son discours de clôture des travaux des concertations nationales, le 23 octobre dernier, a plongé le pays dans une sorte de léthargie à l’interne. Les officiels auront beau se justifier, mais la réalité est telle que les choses ne marchent pas comme dans tout pays normal.

Car, même si le chef de l’Etat n’a pas déclaré que l’équipe Matata était démissionnaire, le Premier ministre, lui, a pris la précaution de signer une circulaire, interdisant à ses ministres d’engager l’Etat, sur le long terme.  Les mandataires des entreprises publiques, eux aussi, ne peuvent signer des contrats. Pour des spécialistes de la marche des affaires publiques, un Etat normal ne doit pas fonctionner à ce rythme.

Pour d’aucuns, il appartient au Raïs de décanter cette situation, certes. Mais, parce qu’il s’agit d’un Gouvernement de cohésion nationale, la sélection se fera en tenant compte des forces en présence qui, malheureusement, ne regardent pas tous dans la même direction. Si pour un Gouvernement de coalition, les choses traînent, que dire d’un Gouvernement qui prend en compte la coalition et les autres forces politiques, y compris, peut-être, des  ex-rebelles ? C’est  le dossier, si pas le premier, auquel les Groupes parlementaires doivent se focaliser. L’on devra, à tout prix, doter le pays d’un Gouvernement qui a toutes ses prérogatives. Un Gouvernement qui doit engager l’Etat et, avec lui, des mandataires publics à qui l’Exécutif national délègue le pouvoir de prendre des engagements en son nom. Ici, Kengo et Minaku, les co-présidents du Comité de suivi des recommandations des résolutions des concertations nationales, CSR-RCN, doivent pousser sur l’accélérateur. Cela fait tout de même 4 mois, au départ du 23 octobre 2013, que les congolais attendent ce fameux Gouvernement.

Feuille de route 2013-2016

Les députés ont cru facilement se débarrasser de Malumalu, en lui demandant d’aller revoir ses axiomes, en évitant, toutefois, de toucher à la Constitution.

Les évêques Catholiques qui ne cessent de veiller au grain, particulièrement en ce qui concerne la consolidation du jeu démocratique, ont élevé leur voix pour mettre en garde contre toute manœuvre tendant à tripatouiller la loi fondamentale. Ils ont appelé le Gouvernement à mettre des moyens conséquents pour que les élections soient organisées au suffrage  direct. L’indirect, pour les prélats, ouvrirait la voie à la corruption.

Cette question, loin de concerner seulement la fin du mandat du chef de l’Etat, avec l’échéance 2016, intéresse au plus haut point les autres membres des institutions de la Républiques qui ont des mandats complètements surannés. A l’instar des gouverneurs de  provinces, Assemblées provinciales et sénateurs.

S’il faut ajouter à ceux-ci, les députés nationaux ainsi que les candidats aux élections locales, urbaines et municipales, il y a lieu de reconnaître que le dossier de la feuille de route est tout aussi fondamental et qu’il faille s’y pencher, dès à présent. D’autant plus que 2016, ce n’est plus loin.

Il est aisé de charger le président de la Ceni pour sa feuille de route. Vaut mieux proposer quelque chose que de se présenter, main bredouille, devant la nation, estime un politique. Et, à l’heure qu’il est, la sagesse et la prévoyance voudraient qu’on propose une voie de sortie, sans casse, qui tienne aussi compte des moyens. Et, pour les moyens, tout le monde devrait se mobiliser à l’interne. Puis, mobiliser les partenaires aussi, pour les trouver.

Là, est le deuxième dossier effervescent qui appelle à l’harmonisation des vues, dans un esprit patriotique et non partisan, si l’on veut sauver la jeune démocratie congolaise.

Commission des Droits de l’Homme    

Cette autre institution d’appui à la démocratie devant être mise sur pied, il appartient aux organisations de la société civile de s’organiser, pour désigner le Bureau. Et, dans pareil cas, les politiques s’y mêlent et s’amènent avec leur confusion.

Les Politiques, à travers les députés et sénateurs, devront aider à mettre en place cette institution, en la dotant des dirigeants capables de promouvoir et de garantir le respect des droits de l’homme en République démocratique du Congo.

Tels sont les trois dossiers fulminants qui doivent préoccuper, en premier, les parlementaires. Chacun aura à parler de sa circonscription. Ce qui est tout à fait normal. Mais, parlons de l’ensemble d’abord, de l’intérêt général. Et, puis, du particulier, après.


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