Société
La passation de pouvoir a eu lieu ce lundi 10 mars 2014, au Fleuve Congo Hôtel, entre Libreville et Kinshasa. Assurément, le ministre Modeste Bahati veut se saisir de la tenue de cette réunion préparatoire à la rencontre des ministres des Etats membres, pour remettre de l’ordre dans le corps des inspecteurs du travail de la RDC. Des témoignages recueillis, il s’avère que l’arrivée de Modeste Bahati à la tête du Ministère de l’ETPS a donc bougé les lignes au niveau du CRADAT. Bien plus, des efforts par lui fournis ont permis à la RDC d’être en ordre avec certains engagements pris, notamment, l’épuration des arriérés de cotisation auprès de cette structure panafricaine.
Il se tient depuis ce lundi 10 mars, à Kinshasa, la 38ème session ordinaire du Conseil d’administration du centre régional africain de l’administration du travail « CRADAT ». Et, la République démocratique du Congo est, désormais, aux commandes de la Commission du conseil des experts de cet établissement. Modeste Bahati Lukwebo, ministre congolais de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale a, à cet effet, désigné Mme Angélique Inzun Okomba, secrétaire général à l’Emploi, pour assurer la présidence de la RDC à cette Commission. En sa qualité d’hôte de ces assises, le ministre Bahati a ouvert la cérémonie en invitant les experts venus de 18 pays africains, à travailler d’arrache-pied, pour préparer minutieusement les différents points inscrits à l’ordre du jour. Cela, compte tenu de l’importance de ces différents points qui comportent, notamment, l’examen et l’adoption du Règlement intérieur du Réseau des experts du CRADAT. « Ce point a été plusieurs fois reporté et nous espérons le conclure au cours de cette session », a-t-il dit. Ce souhait du ministre congolais s’est justifié par le fait que ladite réunion est préparatoire à la rencontre de tous les ministres des pays membres. Ainsi, croit-il que ce travail permettra, à l’issue de cette réunion de 3 jours, de dégager des positions communes sur lesquelles les ministres pourront se prononcer aisément.
En marge de l’ouverture des travaux, Bahati Modeste, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, a expliqué à la presse l’objectif du CRADAT. Ce centre de formation des inspecteurs du Travail a été créé en 1965 par les pays membres, en collaboration avec le Bureau international du travail (BIT). Etablissement qui, depuis des lustres, forme des inspecteurs du travail et tous ceux qui ont en charge les questions liées à ce domaine.
« Le CRADAT est pour nous un précieux cadre pour débattre et lever les options sur les aspects importants de renforcement des capacités des acteurs du monde du travail, et les bénéfices pour l’ensemble des pays membres », a-t-il indiqué dans son allocution.
L’arrivée du ministre Bahati à la tête de ce ministère en RDC a donc bougé les lignes au niveau du CRADAT. Cette observation est venue du Gabonais, Mulomba Nziengi, secrétaire général adjoint au ministère de l’Emploi et Formation professionnelle de la République du Gabon et président sortant de la Commission des experts du Conseil d’administration du CRADAT. Ce dernier, qui a été remplacé par la secrétaire générale de la RDC en charge de l’Emploi, Angélique Inzun Okomba, a reconnu les efforts entrepris par le ministre congolais pour permettre au pays d’être en ordre avec certains engagements pris à ce niveau. Notamment, l’épuration des arriérés de cotisation de la RDC auprès de cette structure panafricaine. Car, selon certains participants, les cotisations des pays membres comptent beaucoup avant de penser à l’appui tout aussi considérable du BIT.
Des sessions annuelles
Chaque année, il se tient, à tour de rôle, une session ordinaire ou extraordinaire dans un des pays membres. La session qui se tient en RDC connait près de 60 participants venus de 18 pays africains. Il y a, entre autres, la RDC, la République du Congo, le Gabon, la Côte d’ivoire, le Tchad et consorts. Pour Kagambega Coulibaly Fanta, Directeur de l’Inspection du travail de la Côte d’Ivoire, il y a forcément des améliorations depuis qu’il y a des sessions ordinaires et extraordinaires annuelles. Mais, il ne manque pas toujours des choses qu’il faut revoir, a-t-elle dit. « Et, les sessions, chaque année, permettent, notamment, de rappeler à l’ordre, les Etats qui ne sont pas en ordre de cotisation », a-t-elle poursuivi.
CRADAT est actuellement gérée par Mamadou Baba Oumar, son Directeur général. La formation dispensée par cette structure a non seulement permis d’aider les pays membres à avoir des inspecteurs du travail mieux outillés, mais aussi aux Etats de disposer d’une expertise internationale en la matière. Et, pour la République démocratique du Congo, particulièrement, le renforcement des capacités des inspecteurs et contrôleurs du travail ainsi que des cadres de l’administration du travail, sans oublier les partenaires sociaux, lui a permis de disposer d’une expertise sur laquelle l’Etat congolais peut désormais compter.
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