Science & env.
Selon la source, au terme du premier trimestre 2015, la RD Congo a enregistré 77.575 visites des touristes de vision sur les espèces endémiques, comme les gorilles de montagne et les bonobos, rapportant au Trésor public une somme de 324.100.000 FC, soit 3,5% des assignations, en cette période.
Par ailleurs, le ministère du Tourisme avait réalisé en 2014 des recettes de l’ordre de 3.816.000.290 FC, en équivalant de 42% des assignations budgétaires pour cet exercice. Les assignations budgétaires de 2012 et 2013 ont été en outre élaborées en fonction de la nomenclature de 2005.
Concernant celles de 2014 et 2015 elles ont été établies sous l’ordonnance-loi numéro 13/002 du février 2013 fixant la nomenclature des droits, taxes et redevances du pouvoir central. Le faible taux de mobilisation des recettes pour cette période, est consécutif au transfert de certains actes générateurs des recettes aux provinces, à la classification d’homologation erronée des hôtels et des restaurants par les provinces, contrairement aux années précédentes.
Par rapport aux années précédentes, les assignations de 2014 et 2015 ont été réduites à cause de l’application de l’ordonnance précitée qui a omis plusieurs actes à forte potentialité budgétaire du secteur du tourisme.
La gare centrale, un site en voie de disparaître
Comme nous l’avons annoncé au début de notre article que parmi les sites socioculturels répertoriés en RD Congo, il y a ceux qui n’ont plus des voies d’accès, à l’exemple du site touristique de la gare centrale de Kinshasa qui est de moins en moins fréquenté par les touristes.
Situé sur boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe vers le Beach Ngobila, la gare centrale connait depuis un certain temps une baisse de fréquentations des touristes passant de 300 à moins de 100 visiteurs le week-end, informent des sources proches de ce site. Inauguré en 2010, année du cinquantenaire, certains photographes qui travaillent sur l’endroit se souviennent de cette année, où des fois ils passaient toute la journée rien que pour capturer des photos 24h sur24.
Dans la même logique d’idées, les photographes attribuent la baisse de fréquentation du site qui attirait pourtant de nombreux curieux après les travaux de sa modernisation, à la délocalisation du Beach Ngobila pour des raisons des travaux et au renforcement des conditions de la traversée pour la ville de Brazzaville.
Ils ont aussi signalé la présence des shegues autrement appelés "enfants de la rue" qui ont transformé le site en dortoir. Pour sauver le site qui est en voie de disparaitre, des personnes bien intentionnées ont lancé un S.O.S aux autorités urbaines à prendre des mesures adéquates en vue de sécuriser le site et de pérenniser son éclat attrayant.
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