Il y a déjà longtemps que le gouvernement congolais collabore avec des institutions étrangères en vue du renforcement des capacités des agents du secteur public. Ce partenariat vise à rehausser leur niveau, en les rendant plus performants face aux multiples contraintes, faisant d’eux des challengers dans leurs domaines respectifs.
Parmi ces nombreux partenaires qui travaillent pour une dynamique de performance figure Setym international. Ce cabinet-conseil canadien accompagne depuis dix ans le gouvernement congolais par des séminaires de formation dans le pays comme ailleurs pour faire du secteur public un cadre florissant.
Dix années marquées de bonheur en RDC, sans se pencher sur les difficultés liées à un tel exercice, «
nous ne rencontrons pas de problèmes dans la mesure où les participants sont conscients du bénéfice lié au renforcement des capacités », a expliqué le directeur général associé, Larbi Bennouna, au cours d’une conférence de presse, lundi 14 octobre au Grand Hôtel Kinshasa.
C’est un bilan plutôt positif qu’a dressé M. Bennouna.
« Au cours de nos dix années passées en RDC, je dirai que les échanges sont positives. De notre côté tout comme de celui des cadres congolais formés. En dix ans, Setym international a formé plus de 1500 cadres en République démocratique du Congo. Et je suis sûr et certain qu’en faisant le tour dans les locaux des ministères ou autres services publics, vous trouverez au moins une personne qui vous parlera de Setym international. C’est une joie pour nous d’être sollicité car cela dénote que le travail est bien. Et cela ne peut que susciter de l’intérêt »
Ceci dit, M. Bennouna a informé qu’une célébration des activités de Setym international en RDC aura lieu ce mercredi 16 octobre à Kinshasa. «
Nous célébrerons nos dix années en RDC et par ricochet nos 25 ans dans le monde ».
Créé en 1988, Setym international est spécialisé dans
la gestion des projets, la passation des marchés, le développement durable et la gouvernance publique. Il est basé à Montréal (Canada), Boston (Etats-Unis), Dar-es-Salam (Tanzanie), Abidjan (Côte d’Ivoire), Dakar (Sénégal), Kuala Lumpur (Malaisie), Casablanca (Maroc).
A Kinshasa, le cabinet canadien ne dispose pas encore de base. «
C’est n’est pas par manque d’intérêt pour la RDC en particulier ou par extension pour les pays de l’Afrique centrale. Seulement nous ne pouvons pas nous implanter rapidement. Tout passe par une étude et ce n’est qu’après que nous pourrons nous décider », a expliqué M. Bennouna.
Par ailleurs, ils travaillent sous une convention avec deux centres dans le Bas-Congo : Emmaüs et Kola, où se tiennent des séminaires de formation.